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Les entreprises du Grand Est à l’arrêt ou en activité partielle


A l'issue d'un CSE mercredi, l'arrêt du site d'ArcelorMittal à Florange, qui emploie 2.300 salariés, a été décidé "au moins jusqu'à lundi". (Photo / Editpress)

Plusieurs grandes entreprises industrielles du Grand Est sont actuellement en activité partielle où à l’arrêt, d’autres attendent une décision imminente.

Dans un document interne envoyé aux salariés, la direction du géant américain explique avoir « temporairement stoppé l’ensemble des activités de production afin d’évaluer et de préparer une reprise d’activité dès que possible dans les meilleures conditions sanitaires ». Selon la CGT toutefois, les salariés sont en danger s’ils poursuivent le travail, nombre d’ouvriers oeuvrant dans des ateliers où la proximité est forte. « On est des bêtes à produire que l’on n’est pas capable de protéger », s’est emporté Cyril Caritey, délégué syndical CGT du site belfortain.

Le syndicat réclame des mesures de chômage partiel et menace d’aller devant les tribunaux si des cas de Covid-19 se déclaraient. Une procédure pour danger grave et imminent a déjà été lancée mardi matin. « La priorité numéro un de GE est la santé et la sécurité de nos employés », a réagi la direction qui espère que « l’application et (le) renforcement des mesures de distanciation et de gestes barrières » permettra « une reprise du travail (…) dans les meilleures conditions ». « En tant qu’acteur stratégique dans le domaine de l’énergie, nous devons assurer la continuité de la production et de nos activités de services pour répondre aux besoins vitaux de nos clients en France et dans le monde », a ajouté le groupe qui emploie 4.300 salariés dans le Territoire de Belfort.

ArcelorMittal Florange à l’arrêt

A l’issue d’un CSE mercredi, l’arrêt du site d’ArcelorMittal à Florange, qui emploie 2.300 salariés, a été décidé « au moins jusqu’à lundi », a indiqué Jean-Marc Vecrin, délégué syndical national CFDT. Syndicats et direction se réuniront alors pour « décider s’il faut mettre en place des équipes réduites pour honorer certaines commandes », a-t-il ajouté. « C’est une décision sage, ça devenait compliqué », a observé  Vecrin, annonçant qu’un salarié avait été diagnostiqué positif au coronavirus.

PSA qui emploie 51.000 salariés en France, ferme tous ses sites de production en Europe. Pour les sites de Trémery et Metz-Borny nos confrères du Républicain Lorrain notaient toutefois lundi 16 mars  « le groupe PSA a annoncé ce lundi midi la fermeture de plusieurs de ses usines en Europe selon un planning bien précis. Les usines mosellanes de Trémery et de Metz-Borny ne sont pas concernées pour l’instant mais cela paraît inéluctable.

Punch Powerglide en activité partielle

Chez Punch Powerglide, fabricant de boîtes de vitesse à Strasbourg, les salariés, appelés à exercer leur droit de retrait par la CGT et la CFDT, ont obtenu la « mise en activité partielle (de l’entreprise) dès (mercredi) jusqu’au 15 avril », ont annoncé les deux organisations syndicales. « Il y a des cas (de coronavirus) avérés dans l’usine, avec un de nos collègues en réanimation », avance Christophe Schuhmacher, délégué syndical CGT, précisant que « 500 personnes (travaillaient) dans les ateliers » en étant « très inquiètes ».

LQ / AFP

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