Proche de Nicolas Dupont-Aignan et des valeurs souverainistes de Debout la France, le sénateur mosellan Jean-Louis Masson a exprimé presto son soutien au nouveau président de la Collectivité européenne d’Alsace (CEA).
Dans un communiqué, Jean-Louis Masson, qui n’a jamais caché son aversion pour les grandes régions qu’il juge gourmandes en deniers publics et « sans aucun espoir de gestion de proximité », salue la position de Frédéric Bierry, qui réclame l’autonomie de l’Alsace et le démantèlement de la région Grand Est.
« Bravo à Frédéric Bierry », écrit l’élu qui s’est également régalé d’entendre Jean Castex décrier la fusion des régions sous François Hollande lors de son discours du samedi 23 janvier, à Colmar : « Pour la première fois depuis la fusion autoritaire des régions et la création du Grand Est, un Premier ministre a le courage et l’honnêteté d’affirmer que le Grand Est est une aberration incompatible avec « une action publique de proximité. » À ces paroles, Jean-Louis Masson entend joindre le geste dès ce mardi 26 janvier, en soumettant un amendement dans le cadre du projet de loi visant à fixer la date des élections régionales.
Le sénateur propose que les « trois anciennes régions du Grand Est élisent leurs propres conseillers régionaux ». En 2019, le parlementaire avait déjà pris la défense de l’Alsace en déposant un projet de loi destiné à « rétablir l’Alsace comme région de plein exercice » dont « l’identité très forte est progressivement étouffée ».
(Le Républicain Lorrain)