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Jœuf : hommage au petit Luca, poignardé à mort en 2015


Rendre hommage à Luca. L’idée, portée par Hervé Thiery et Christophe Sigrand, de l’ES Jœuf, a donné lieu à un rassemblement d’enfants, dimanche, au complexe Platini. (photo Fred Lecocq / RL)

Luca. Le prénom était sur tous les T-shirts et dans toutes les têtes, dimanche, à Jœuf. Hommage a été rendu au petit garçon poignardé à mort en octobre 2015.

Des enfants, des ballons, des sourires. Et beaucoup d’émotion. Il y avait un peu de tout ça, dimanche après-midi, sur la pelouse du complexe Platini de Jœuf. Sous un soleil estival, quelque 150 footballeurs en culottes courtes se sont retrouvés pour rendre hommage à Luca, ce petit garçon de 7 ans poignardé à mort dans la cité jovicienne. C’était au mois d’octobre 2015. Le temps a passé, pas le souvenir. « Notre idée de base, c’était de réunir des gamins, qu’ils s’amusent, comme si Luca avait été là… Il aimait le football. On voulait organiser ce rassemblement avant l’Euro 2016, mais à l’époque, nous avions manqué de temps pour tout mettre en place. »

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Les mots sont de Christophe Sigrand, responsable du foot animation à l’ES Jœuf. C’est lui – appuyé par son président Hervé Thiery et diverses volontés, la municipalité, ou encore l’Union des parents d’élèves joviciens – qui a initié ce rendez-vous. Matches, ateliers techniques, mais aussi courses d’obstacles, tout était balisé pour offrir un moment récréatif aux participants âgés entre 7 et 9 ans, répartis en une douzaine d’équipes.

« Voir tous ces bouts de chou jouer ainsi… »

Natacha, la maman du petit Luca, est longtemps restée dans le rond central, entourée de certains de ses proches. A regarder les gamins courir autour du ballon, les uns et les autres vêtus d’un T-shirt sur lequel figurait cette inscription « Luca dans nos cœurs ». « Je trouve que ce moment est représentatif de ce que mon fils aimait. C’est pour cela que nous avons accepté cette démarche. Il adorait le football. Et voir tous ces bouts de chou jouer ainsi… »

Digne, et profondément touchée, évidemment, comme en attestent ces larmes qui perlent aux paupières. « Luca aurait dû être là, en train de courir avec eux… » Son souvenir, lui, était dans le cœur de tout le monde. « Si nous le pouvons, conclut Christophe Sigrand, nous reprendrons l’organisation de cet hommage l’année prochaine. »

Cédric Brout (Le Républicain lorrain)

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