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Frontaliers : pas de changement de train avant janvier


Les soignants vont voir leurs déplacements facilités dès ce samedi. (photo RL/Thierry Nicolas)

La nouvelle organisation des TER frontaliers, destinée à pallier le retard pris par la SNCF dans l’équipement de ses rames en système de sécurité ERTMS, vient d’être différée en raison de la grève. Les ruptures de charge imposées aux voyageurs en gare de Thionville ne débuteront qu’en janvier.

Les 26 ruptures de charge par jour, annoncées par la SNCF en gare de Thionville à partir du 15 décembre, ont été reportées en raison du mouvement de grève, a annoncé dimanche la société de transport française. C’est au 1er janvier 2020 que le programme débutera, en imposant aux usagers qui prennent le train avant Thionville de changer de TER le matin, comme le soir, à Thionville.

Ces ruptures de charges, qui se dérouleront «de quai à quai», sont la conséquence du retard pris par la SNCF à équiper ses rames en système de sécurité ERTMS, désormais obligatoire pour circuler au Grand-Duché.

Des arrêts supprimés

Seulement douze des 25 rames en circulation seront opérationnelles à la fin du mois de décembre et elles ne suffiront pas à assurer l’ensemble des rotations d’ici le 1er janvier.

D’où la nécessité pour la SNCF d’imposer ces changements de train en gare de Thionville, dernière étape majeure avant la frontière. Autre conséquence de cette opération, le départ de certains trains de Metz sera avancé de deux minutes. Quatre arrêts seront également supprimés : «Trois à Bettembourg, Hettange-Grande et Uckange plus un à Uckange sur le TER de 8 h 08 dans le sens Metz-Luxembourg», avait annoncé Jacques Weill, directeur adjoint SNCF TER Grand Est lors de la conférence de presse qui s’était tenue en novembre à Thionville.

Pour autant, le trafic ferroviaire restait fortement perturbé hier sur la ligne Nancy-Luxembourg avec seulement 73 trains en circulation sur les 189 habituellement affrétés tout au long de la journée.

Catherine Roeder (Le Républicain lorrain)