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Des rassemblements « civiques » devant les mairies de Metz, Thionville, Fameck…


À Thionville, plus de 200 personnes se sont retrouvées devant la mairie de la ville. (photo Armand Flohr/Le RL)

Ce lundi, à midi, élus et citoyens étaient invités à se rassembler en soutien aux victimes des casseurs et aux élus agressés, pour un retour à la paix civile.

À Metz

Cent cinquante maires et élus se sont retrouvés place d’Armes, devant de l’hôtel de ville de Metz.

«Nous ne céderons rien aux délinquants, explique François Grosdidier, maire de la ville. L’association des maires de France et des présidents d’intercommunalité appelle au sursaut républicain. Notre mission n’est pas seulement d’aménager l’espace, mais aussi de garantir la sécurité et bâtir la concorde.»

À Thionville

Plus de deux cents personnes se sont réunies sur le parvis de la mairie, à midi, afin de soutenir les élus locaux au lendemain d’un week-end de violences urbaines.

Pierre Cuny, maire, a eu des mots très durs pour qualifier le comportement des émeutiers. À ses côtés, les élus du secteur ont fait corps. Se sont exprimés Clémence Pouget, maire de Yutz, Bernard Guirkinger et Jean Zordan, vice-présidents de la Communauté de communes de l’arc mosellan (CCAM), la députée Isabelle Rauch et le sénateur Jean-Marie Mizzon.

Tous ont tenu à rappeler les valeurs inconditionnelles de la République. Une Marseillaise a ponctué ce moment de communion sociétale.

À Hayange

«Nous sommes ici en tant qu’amis de l’ordre et de la sécurité. Ce week-end, ici même, des émeutiers ont voulu attaquer l’hôtel de ville et la police. Ce ne sont pas des émeutiers, non, plutôt des malfrats.» Devant 200 personnes, Fabien Engelmann, maire de Hayange, a exposé une vision très politique des événements. Il a bien sûr rappelé sa demande d’effectifs de police supplémentaires. Après une intervention du député Laurent Jacobelli, comme lui RN, le rassemblement s’est achevé par une Marseillaise.

À Fameck

Quelque 250 personnes se sont rassemblées devant l’hôtel de ville saccagé dans la nuit de jeudi à vendredi. Le maire, Michel Liebgott, entouré d‘élus de communes voisines, de représentants d’associations et d’habitants, a exprimé sa solidarité envers tous les Fameckois et les salariés de la ville « qui ont vu leur outil de travail détruit », mais aussi envers les autres villes de France et les entreprises touchées.

D’autres rassemblements ont eu lieu, notamment à Mont-Saint-Martin qui a été violemment frappé par les émeutes de ces derniers jours. Les élus de la communauté d’agglomération de Longwy sont venus apporter leur soutien à leurs collègues.