Commerce : « Non, Thionville n’est pas morte »

Affluence record mardi soir à l’occasion de la grand-messe annuelle des commerçants de Thionville regroupés sous la bannière de l’Apecet. Une réunion durant laquelle un air de déjà-vu (entendu) a dominé, et qui s’est terminée par l’éviction de son président Daniel Deglin.

Une fois de plus, le manque de mobilisation est ressorti des différentes prises de parole. « Thionville n’est pas morte, mais il faut se bouger, ensemble, et de suite », a pu réentendre l’assistance. Le message a été relayé à la fois par Daniel Deglin et sa vice-présidente Carol Thil, qui cohabitent dans un climat de guerre froide depuis des mois. Mais aussi par le président de la chambre des métiers et de l’artisanat de Moselle, Christian Nosal – « T hionville n’est pas assez solidaire » –, et celui d’Entreprendre en Lorraine Nord, Jean-Pierre George.

Plus que jamais invités « à la jouer collectif », dans les rangs silencieux du Casino, les boutiquiers du centre piétonnier ont donc tranché lors du vote du nouveau comité, en optant pour le changement.

Dans un contexte plutôt tendu où le président Deglin avait reçu la semaine dernière un courrier anonyme l’invitant à se mettre au vert de manière plutôt cavalière, le doyen du comité, partant pour un nouveau mandat, n’a pas été reconduit au sein du comité. Après plus de vingt ans au sein de l’instance, et trois ans à la tête du groupe, le sortant, argentier du collectif, a été poussé vers la petite porte. Sans un mot pour les services rendus. « Une sortie un peu raide », convenaient à chaud certains membres.