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Collégien de 12 ans hospitalisé : sa maman crie au harcèlement


Un important dispositif de gendarmerie a été déployé après la survenue de cette rixe. (Photo : archives/ Le Républicain Lorrain)

Depuis le 10 mars, un élève du collège Jean-Maumus est hospitalisé après avoir menacé de mettre fin à ses jours devant sa mère. Elle affirme que son enfant est harcelé à l’école.

Malheureux concours de circonstances… Le 21 mars, le sang d’une maman de Trieux n’a fait qu’un tour à la lecture de l’édition de Meurthe-et-Moselle Nord du Républicain lorrain. Et plus particulièrement face à un article dédié à la mise en place de «référents harcèlement» au collège Jean-Maumus de Val de Briey.

La mère, bouleversée, affirme que son fils de 12 ans est confronté au problème depuis des semaines dans ce même établissement. «Ça a commencé un mois après la rentrée de septembre, témoigne la maman. Coups, insultes, tentatives d’étranglement, mon fils est malmené par un autre gamin de sa classe. Je sais que mon fils n’est pas tout blanc, mais là, c’est allé trop loin.»

La victime doit être auditionnée

Qualifié d’hypersensible par celle qui le connaît le mieux, l’adolescent a développé «une phobie scolaire. Début mars, il ne voulait plus aller au collège. Je l’ai gardé avec moi une semaine. Vendredi 10, à notre retour à la maison, il a saisi un couteau de cuisine en me disant « Je n’ai plus le choix, je vais me tuer »…»

Alertés par la maman démunie, gendarmes et sapeurs-pompiers ont réussi à calmer le collégien avant qu’il ne se blesse. Hospitalisé au centre hospitalier Maillot depuis les faits, l’adolescent est dans l’attente d’une place dans un établissement thionvillois spécialisé dans le traitement des maladies psychiatriques. Sa mère ne décolère pas : «Malgré mes alertes successives, le problème n’a pas été pris en compte au collège.» En conséquence, vendredi 17 mars, la maman a déposé plainte en gendarmerie contre l’enfant mis en cause par son fils. Les militaires ont ouvert une enquête.

Ils devraient prochainement entendre la victime mineure. Du côté de la cité scolaire valdobriotine, dont le collège dépend, la prudence est de mise. Jean-Marc Charpentier, proviseur, s’est borné à la déclaration suivante : «S’il y a bien harcèlement, le nécessaire sera fait, conformément à la procédure en vigueur.»

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