Au premier jour du nouveau confinement annoncé par le gouvernement français, Marie-Odile Saillard, directrice du CHR de Metz-Thionville, est revenu mardi sur les tensions à l’hôpital qu’engendre la situation sanitaire.
Face à la tension sur les lits ouverts à l’hôpital, Marie-Odile Saillard, directrice du CHR de Metz-Thionville, a confié que «la perspective d’un passage à un palier d’armement supérieur» était envisagée. Concrètement, cela ferait basculer la Moselle du palier 3 à 4 et «se réaliserait en deux temps», confie la directrice du CHR Metz-Thionville.
D’abord, pousser les hôpitaux à «aller vers une déprogrammation de leurs autres opérations», de sorte qu’ils puissent se «débrouiller seuls», pour pouvoir, ensuite, «armer des lits supplémentaires», mais cela à la condition que «des renforts humains extérieurs» soient disponibles ou que «nos forces matérielles et humaines soient regroupées sur un ou deux sites, tout en faisant fermer certaines structures». Un plan déjà à l’œuvre puisque la déprogrammation touche plus de 50 % des opérations. «Nous allons vers 70 % d’opérations déprogrammées», confie Marie-Odile Saillard.
Clara Hesse (Le Républicain lorrain) (avec LQ)