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«C’est le jour le plus noir pour Trèves depuis la Seconde Guerre mondiale»


Dès mardi soir, la Porta Nigra est devenue instinctivement le lieu de commémoration des habitants de Trèves (Photo : AFP)

Le bilan de la voiture folle qui a foncé dans la foule mardi à Trèves est désormais de cinq morts. Le maire Wolfram Leibe exprime sa profonde tristesse. Quelques éléments nouveaux ont été donnés ce mercredi matin.

Un enfant de 9 mois est mort dans la course folle de mardi (Photo : AFP).

Un enfant de 9 semaines et demi est mort dans la course folle de mardi (Photo : AFP).

« C’est le jour le plus noir pour Trèves depuis la Seconde Guerre mondiale. Toute la ville est en deuil avec les parents des victimes, auxquels j’adresse ma plus profonde sympathie. Nous avons toujours cru que de telles choses n’arrivent qu’en d’autres lieux et aujourd’hui nous avons dû apprendre que cela peut nous arriver à tous ». Wolfram Leibe exprime par ces mots tout le traumatisme d’une ville, puisque des « centaines » de personnes ont vu la scène horrible de mardi.

La voiture folle a suivi le tracé suivant

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Le conducteur, à bord d’un SUV, a démarré sa course dans la Konstantinstrasse et l’a terminée dans la Christophstrasse, en remontant toute une avenue piétonne. Il s’était élancé dans l’après-midi.

Le bilan ce mercredi

Il est ce mercredi matin de cinq morts, trois blessés « en danger de mort », cinq blessés graves et six autres « légèrement blessées ». Parmi les victimes figure un bébé de neuf semaines et demie.

(Photo : AFP).

(Photo : AFP).

« Il faudra beaucoup de temps pour accepter un tel deuil », a expliqué le maire de Trèves. Un lieu de deuil sera aménagé près de la Porta Nigra pour que « tous les habitants de Trèves puissent exprimer leur souffrance ».

750 policiers mobilisés

À Trèves, plus de 750 policiers, sauveteurs et pompiers ont été mobilisés mardi. Il y avait notamment la crainte d’un attentat avec plusieurs points d’attaque.

Qui est l’auteur ?

Le conducteur interpellé vivant est un natif de Trèves âgé de 51 ans, qui n’a plus « de résidence fixe depuis peu », précise la ville de Trèves. Le procureur général en chef Peter Fritzen ajoute : « Il est possible que l’homme arrêté ait un profil clinique psychiatrique. Il n’y a actuellement aucune indication d’un contexte terroriste, politique ou religieux ». L’alcool est également en jeu dans ce terrible meurtre de masse.

Le Quotidien

(Photo : AFP).

(Photo : AFP).

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