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Auchan Semécourt encore fermé pour au moins 24 heures


Personne ne peut encore donner la date de retour des clients dans les rayons et les allées de la galerie marchande. (photo RL/Gilles Wirtz)

Inaccessible depuis vendredi, l’hypermarché ne pourra pas rouvrir dans l’immédiat. Personne ne peut encore donner la date de retour des clients dans les rayons et les allées de la galerie marchande.

Tenter de passer un coup de fil à Éric Hassan, le directeur de l’hypermarché Auchan de Semécourt, revient à s’exposer à un concert de coups de marteaux et une symphonie de bruits de chantier. Celui d’une « sécurisation » à entendre le dirigeant qui n’annonce pas de retour des clients, au moins dans les vingt-quatre prochaines heures.

« On n’ouvre pas mardi. Clairement », a indiqué lundi soir Éric Hassan. « On avance, on est à la manœuvre », ajoute-t-il sans donner d’autres précisions ni avancer une date à laquelle les clients seront autorisés à franchir les grandes portes coulissantes.

Soixante-dix magasins dans la panade

Personne n’en sait a priori plus, dans la galerie commerciale forte de plus de soixante-dix magasins, dont une quinzaine d’indépendants. Le personnel est au chômage technique et les employeurs en sont, pour certains, à constituer des dossiers à adresser à la Dirrecte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) du Grand Est.

II faut parallèlement couvrir la perte d’exploitation et se tourner vers les assurances pour lesquelles, à entendre leurs souscripteurs, le contexte serait d’un genre inédit.

Le millier de clients circulant dans les rayons de l’hypermarché et dans les allées de la galerie marchande pourraient en dire tout autant. Il arrive rarement d’entendre résonner dans les haut-parleurs un message d’évacuation motivé par un « problème technique ». Et il y en a bien eu un dans la charpente de l’hypermarché, vendredi matin, après qu’une employée a remarqué qu’une solive s’était désolidarisée de sa poutre maîtresse. Un mouvement de la structure trahi par la présence de gravats tombés sur le sol à hauteur du secteur « jardin » et qu’elle repérait au retour de sa pause du rayon « jouets ».

Des experts pessimistes

Ensuite, tout s’est enchaîné. De l’information du service de sécurité du magasin, à la mise en place d’un périmètre de sécurité, puis à la fermeture de l’une des deux portes d’entrée, suivie de la fermeture de la partie non alimentaire. Tout cela avant que l’intégralité de l’hypermarché ne soit vidé de toute présence humaine.

Le niveau de risque et la crainte de la chute de cette solive n’ont cessé d’évoluer à la hausse au cours de la matinée. Des spécialistes de Demathieu-Bard, appelés pour un coup d’œil expert, sont ressortis pessimistes. Pour eux, cette solive à moitié suspendue dans le vide devait tomber et il fallait qu’elle tombe. Rien pour le moment ne confirme sa chute.

Aucune information ne précise l’avis des experts sur la gravité de cet accident et sur la longueur et l’ampleur des réparations à entreprendre.

Frédéric Clausse (Le Républicain Lorrain)

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