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Val d’Alzette : big data et gestion intelligente du territoire


La plateforme SmartCity sera mise en œuvre dans quelques mois, pour une phase d’expérimentation. à terme, elle devra être opérationnelle dans vingt-huit mois sur le territoire de la communauté de communes du Pays haut Val d’Alzette. (Photo : Pierre Heckler / Republicain Lorrain).

Optimiser la consommation d’eau et d’électricité, la mobilité, la gestion des déchets… Voici la promesse de la SmartCity, développée par l’intercommunalité d’Audun/Villerupt (CCPHVA) et trois entreprises.

L’innovation et la recherche ne sont plus l’apanage des grandes métropoles. Désormais, ce sont les territoires modestes que les grandes entreprises investissent pour faire incuber leurs idées. C’est le choix opéré par trois multinationales : Suez, Bouygues et Capgemini. Vendredi, elles ont signé avec la CCPHVA une convention de partenariat pour la mise en place d’une plateforme SmartCity. En français dans le texte : la ville intelligente. C’est la première fois dans le pays qu’un projet de ce type est porté dans une zone périurbaine. En résumé, la plateforme a pour objectif de guider les stratégies en termes d’assainissement, d’éclairage public, de mobilité, de domotique, de sécurité, en fonction des besoins… Le tout dans l’optique de mieux préserver l’environnement. Un véritable outil pour les collectivités.

Exemples d’application
«La plateforme SmartCity doit apporter des solutions aux problématiques d’un territoire», explique Pascal Hoguet, qui dirige le projet pour Capgemini. Il cite un exemple concret : «Aujourd’hui, les collectivités arrosent les espaces verts selon un calendrier défini. Parfois, il n’est pas nécessaire d’arroser tel ou tel espace, surtout lorsqu’il y a des restrictions d’eau. Notre plateforme va collecter des données sur l’utilisation de l’eau, pour optimiser sa consommation et son usage et faire des économies.» Les applications sont multiples : éclairage public, mobilité, sécurité…

Comment cela fonctionne ?
La plateforme repose sur la collecte, par la CCPHVA, de données publiques – gestion des déchets, assainissement, qualité de l’air par exemple – et privées. Puis leur traitement par les trois entreprises partenaires.

Quel calendrier ?
Une phase de réflexion va être engagée avec la population. Des ateliers de concertation vont être organisés afin d’identifier les priorités. Une phase de mise en œuvre sera ensuite activée, pendant 15 mois. Puis quatre mois seront nécessaires à l’analyse de cette phase de test. Dans 28 mois, la plateforme devrait être opérationnelle. Au total, SmartCity coûtera un million d’euros hors taxe, financée à un peu plus de 50 % par la CCPHVA.

Damien Golini (Le Républicain lorrain)

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