Le gouvernement a présenté, jeudi, son avant-projet de loi sur la nationalité. Alors que les étrangers frisent les 50% de la population résidente, les politiques ont décidé de prendre le taureau par les cornes et de réformer une loi qui ne marche pas, ou en tout cas pas assez bien.
C’est probablement un consensus qui va ressortir des débats : sur le fond, tout le monde est d’accord. Les étrangers qui vivent depuis des années au Grand-Duché ne sont pas tentés par la nationalité pour diverses raisons. En rendant plus «facile» l’accès à la nationalité, le gouvernement veut renverser la vapeur et permettre aux étrangers de s’intégrer pour de bon. Avec l’échec retentissant du référendum sur le droit de vote des étrangers, il est clair que c’est la dernière option pour leur permettre d’avoir voix au chapitre.
Un coup de pouce en somme pour ceux qui hésitent encore. Il faut être honnête : quand on a passé plus de temps au Luxembourg que dans son pays d’origine, que ses enfants sont nés ici, il est temps de franchir le pas. Avec des critères assouplis, les dernières barrières devraient tomber. Au grand dam des défenseurs acharnés de la langue luxembourgeoise qui voient ces nouvelles mesures d’un très mauvais œil. On s’en serait douté !
Des tests de langue facilités vont permettre à des étrangers de devenir luxembourgeois sans maîtriser complètement la langue de Dicks. Sacrilège ! Pourtant, les cours de luxembourgeois n’ont jamais été autant pris d’assaut, tous les étrangers ayant compris que la maîtrise de la langue fait toute la différence, notamment dans le milieu professionnel.
Au lieu d’y voir une attaque pour affaiblir la langue, pourquoi ne pas voir les choses sous un autre angle ? Et si ces nouveaux Luxembourgeois se sentaient impliqués et faisaient des efforts pour pratiquer et mieux parler «leur» langue ?
Après tout, si le luxembourgeois est la langue des Luxembourgeois, cela fait sens. Attendre de maîtriser la langue parfaitement avant de pouvoir devenir luxembourgeois ne marche pas, c’est un fait. Mais encourager les efforts en accordant la nationalité ne pourra donner qu’un souffle nouveau à la langue du pays.
Audrey Somnard (asomnard@lequotidien.lu)
Le Luxembourg, c’est si le coin de tranquillité de l’Europe, ou les passager se trouve la vie, sur ces terre d’un pays qui ‘il reste au dessous du toit administrativement de la ‘’Belgique’, mais, ces potentielle ont donner l’image d’un pays assez développé par rapport a ces voisin libre, les intégrant dans la vie de luxembourgeoise, par force de la durée, eux, et leurs arrivent logiquement a maitrise luxembourgeois, offrirai les fruits de leurs la nationalité a leur partage et la construction dans la société, c’est un droit de récompensé par eux….le même effet pour la ‘’green carde’ des qu’ont mit les pieds sur le sol Amérique réglementaire les droits vienne l’u après l’autre et sans complication, pourquoi pas, en fait les même procédure, pour avoir un futur d’un pays exemplaire ….je le souhaite la bonne pratique…Merci.