L’intelligence artificielle commence à pénétrer lentement et sûrement nos vies. Et on ne parle pas ici que d’un logiciel qui sait répondre à quelques questions d’ordre général. Le salon VivaTech à Paris a mis en avant cette nouvelle technologie qui va connaître de nombreuses applications.
Déjà, elle s’immisce dans le choix de nos programmes télé préférés. Besoin d’une illustration ? Tapez et c’est prêt à imprimer. Envie d’un petit film ? C’est réalisé en quelques clics. Bientôt, l’intelligence artificielle sera le partenaire incontournable dans la médecine pour une aide au diagnostic.
Elle nous aidera à rédiger un rapport, écrira de longues lignes de code informatique… La liste de ses possibilités semble infinie. Et nous dans tout cela? Si la robotique et l’informatique ont changé nos façons de travailler, elles ont laissé sur le carreau des milliers et des milliers de travailleurs. Ces derniers ont dû se «recycler» dans d’autres domaines professionnels. À se demander qui sont vraiment les machines…
Tous les grands papes de l’intelligence artificielle nous expliquent aujourd’hui que l’être humain ne passera jamais derrière leurs créations. Il s’agit juste d’un allié précieux qui permet de faire des choix éclairés. Désolé, mais nous avons du mal à les croire. D’abord parce que les considérations économiques sont trop importantes.
Beaucoup d’entreprises imaginent bien remplacer quelques employés un peu trop coûteux par un abonnement à des logiciels faisant leur travail sans un congé maladie, sans un ronchonnement. Le calcul sera vite fait aussi pour ceux qui auront décidé de garder un être humain pour surveiller le travail de l’intelligence artificielle.
Il suffira de regarder combien de fois le programme s’est trompé pour savoir si on conserve son garde-chiourme en chair et en os ou non. Pour l’intelligence artificielle grand public, aussi, il sera difficile de résister.
Arrivons-nous, déjà, à nous passer de nos actuelles applications installées dans nos smartphones ne serait-ce qu’une semaine ? Non. Et ça va être pire avec l’intelligence artificielle. À se demander qui sera le maître ou l’esclave. L’Homme ? La machine ?