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Au chevet du monde

New York accueille actuellement la 72e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Dans l’hémicycle, les représentants de 193 pays se réuniront sur un pied d’égalité et prendront la parole pour aborder les crises qui secouent la planète. Et elles sont nombreuses.
Terrorisme mondialisé, guerres en Syrie et en Irak, tragédie des migrants dans le Bassin méditerranéen, accord sur le nucléaire iranien qui déraille peu à peu, tirs de missiles et essais nucléaires de la Corée du Nord, affrontements au Yémen, persécutions de la minorité rohingya en Birmanie, crise en Ukraine, faim dans le monde qui augmente à nouveau après des années de recul, problématique environnementale et réchauffement climatique…
Ce ne sont là que quelques-uns des dossiers qui seront assurément abordés par les chefs d’État et de gouvernement au fil des réunions dans les bureaux du siège des Nations unies, à New York.

Mais les dirigeants mondiaux les plus puissants devront faire plus que déclamer des formules et prendre quelques photographies symboliques pour montrer une union de façade ou pour faire semblant de gommer des désaccords entre eux.
C’est l’heure des actes. Évidemment, tout ne sera pas résolu en un claquement de doigts. Mais cet évènement qui a lieu chaque année en septembre à New York doit donner l’élan nécessaire pour affronter toutes ces crises. Grâce à l’ONU, ce rendez-vous permet de réunir, de rassembler, de faire se rencontrer les dirigeants qui s’affrontent ou s’invectivent. C’est déjà en soi un petit miracle, car toutes ces «Nations unies» ne l’ont jamais été réellement…

Ne rêvons pas, l’ONU ne peut pas tout faire, elle n’a pas tous les leviers en main pour changer les choses. Malgré les initiatives de l’organisation, les chefs d’État des grandes puissances seront toujours ceux qui dicteront le rythme des changements. Mais l’ONU, souvent décriée pour son inertie, tente inlassablement d’aider toutes les populations mondiales à s’entendre et à se respecter. Un combat perdu d’avance? Un combat en tout cas noble à mener.

Laurent Duraisin

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