Un projet de supercalculateur (ordinateur conçu pour atteindre les plus hautes performances possibles, NDLR) unira le Luxembourg, l’Italie et la France.
Organisée par le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST), l’université du Luxembourg (SnT) et la Commission européenne, la conférence European Data Forum s’est tenue hier et lundi au Kirchberg. Il s’agit d’une rencontre annuelle entre l’industrie, la recherche, les autorités publiques et les initiatives communautaires. Elle permet à ses participants de discuter et d’échanger sur les défis liés aux mégadonnées («big data») et à l’économie des données en émergence en Europe. Plus de 850 personnes s’y sont inscrits.
La conférence a été ouverte par Xavier Bettel, Premier ministre et ministre des Communications et des Médias, et Andrus Ansip, vice-président de la Commission européenne chargé du marché unique numérique.
Mardi matin, le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Marc Hansen, a ouvert la seconde journée du forum avec un discours. Celui-ci parlait, entre autres, d’un projet d’intérêt commun européen (IPCEI en anglais ou PCEI en français) lancé par le Luxembourg. Le PCEI est aussi un label permettant de financer de grands projets demandant des investissements conséquents et qui ne peuvent pas être financés par des programmes européens comme «Horizon 2020».
Marc Hansen a annoncé qu’un projet d’intérêt commun européen a été lancé entre le Luxembourg, l’Italie et la France sur les supercalculateurs (HPC) et les mégadonnées («big data»).
Les trois états ont signé un accord pour financer ce projet qui sera concrétisé début 2016. Ce projet trinational se base sur le développement technologique et les infrastructures. C’est-à-dire, ici, un supercalculateur. L’Italie et la France en possèdent déjà et sont connectées entre elles via le réseau européen Prace. L’Espagne pourrait rejoindre prochainement le trio, selon Marc Hansen.
Le Quotidien