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Thyssenkrupp supprime 750 postes supplémentaires dans l’acier


Déjà affaibli par plusieurs années de crise de l'acier, Thyssenkrupp se débat depuis un an avec les effets de la pandémie. (Photo : AFP)

Le conglomérat allemand Thyssenkrupp, plongé dans une crise structurelle, va supprimer « jusqu’à 750 postes » supplémentaires dans sa division acier en Allemagne, en plus des 3 000 déjà annoncés, en raison des conséquences de la pandémie de Covid-19, a annoncé le groupe mercredi.

Ces emplois seront supprimés « dans l’administration et la production », selon un accord signé par la direction du groupe et le syndicat allemand IG Metall.

Ces coupes « vont aider à limiter les pertes financières liées à la pandémie de Covid-19 », sur cette division, indique le groupe dans un communiqué.

Elles s’ajoutent aux 3 000 suppressions de sa division acier en Allemagne (10% des effectifs) déjà annoncées en mars 2020, avant l’impact de la crise sanitaire.

Les détails de ce nouveau programme doivent encore être négociés « d’ici mi-avril » avec les syndicats, a ajouté Thyssenkrupp dans un communiqué.

Déjà affaibli par plusieurs années de crise de l’acier, Thyssenkrupp se débat depuis un an avec les effets de la pandémie, qui a fait plonger son activité.

Le groupe, dont la gamme va des tôles aux sous-marins, a annoncé mi-novembre la suppression de 11 000 postes dans le monde face à la crise.

Le plan annoncé dans la filière acier ce mercredi « s’ajoute » à ce programme, a précisé un porte-parole du groupe.

Le groupe compte sur le développement de l’acier propre

Thyssenkrupp a un temps voulu chercher « un partenaire » pour cette division.

Il a été approché par le britannique Liberty Steel, qui a fait une offre en octobre d’achat dernier.

Mais le conglomérat allemand a finalement refusé, préférant développer l’activité acier en interne.

D’autant que cette division connaît une reprise depuis le début de l’année, portée notamment par le dynamisme du marché chinois, qui dope les commandes de l’industrie allemande exportatrice.

Pour relancer son activité, le groupe compte sur le développement de l’acier propre, fait avec de l’hydrogène issue d’énergies renouvelables.

Il a d’ailleurs annoncé en février un investissement « à trois chiffres », sur ses sites de Bochum (ouest) et de Duisburg (ouest) pour accélérer cette transformation.

AFP/LQ

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