Dans sa dernière étude (Regards, 8-2020) menée en collaboration avec TNS Ilres, le Statec affirme qu’un tiers des Luxembourgeois déclarent que leur santé mentale a été affectée par ces semaines d’incertitudes et de confinement liés au Covid-19.
«La pandémie de Covid-19 et sa lutte ont eu des dommages collatéraux importants sur la santé mentale», écrivent les chercheurs du Statec.
À la lumière de cette étude, il en ressort que «les jeunes s’en sortent moins bien que les plus âgés. Parmi les 18-44 ans, environ 37% ont déclaré que leur santé mentale s’était détériorée. Ce chiffre diminue pour chaque groupe d’âge. Parmi le groupe des 65 ans et plus, seuls 22% ont vu leur santé mentale se détériorer. Les facteurs les plus importants associés au déclin de la santé mentale sont la santé physique, le revenu et les caractéristiques de l’emploi», poursuit le Statec.
Globalement, les femmes ont plus mal vécu cette période que les hommes, idem pour les résidents du sud (35%) du pays comparé à ceux de la capitale (34%).
À noter que parmi toutes les nationalités représentées au Grand-Duché, ce sont les résidents portugais qui déclarent avoir davantage ressenti cette baisse de bien-être psychologique (40%).
Les facteurs qui sont généralement associés à une baisse de la santé mentale sont les suivants : la santé physique (maladie), la peur de perdre une partie de ses revenus et la stabilité de son emploi.
La crise sanitaire que nous vivons actuellement étant un phénomène complexe, l’étude précise qu’elle n’a cherché à évaluer que les impacts à court terme de la pandémie. Mais elle précise toutefois que les salariés tendent à apprécier le télétravail et même qu’ils en ont pris goût…
LQ