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Socom et Losch associés vers le 100 % électrique 


Les produits proposés seront les bornes les plus puissantes du réseau public national (400 kW) et le premier hyperchargeur, avec un système de batterie intégré. (Photo: editpress/julien garroy)

Socom et Losch ont lancé, hier, leur marque SWIO qui compte installer plus de 1 000 bornes de recharges pour voiture électrique en sept ans et devenir le leader du marché luxembourgeois.

«On veut être les numéros 1» lance, tout sourire, Thierry Beffort, le CEO de Losch, accompagné par Marc Thein, président du comité de direction de Socom. Hier, les deux hommes ont inauguré le lancement de leur marque SWIO. Née par une «joint-venture» entre les deux entreprises d’industrie automobile et d’intégration de solutions technologiques, SWIO va proposer des bornes rechargeables pour voitures électriques.

Les produits proposés seront les bornes les plus puissantes du réseau public national (400 kW) et le premier hyperchargeur, avec un système de batterie intégré. Bien que le parc automobile luxembourgeois ne soit composé que de 8 % de véhicule électrique, «on sait qu’il y a la demande et c’est clair qu’on va vers l’électro mobilité» assure Thierry Beffort, qui précise qu’un quart des ventes de Losch sont des véhicules électriques. «Certains parlent de 40 % d’électrique en 2030, c’est utopique, mais même si on est en retard de 4 ans, on tend vers le 100 % électrique.»

Des bornes pour les frontaliers

Afin de devenir le leader du marché, «on va chercher les sites où il n’y a pas de bornes», annonce Marc Thein. Parmi les cibles prioritaires : les frontaliers. «On sait qu’il y a beaucoup d’électriques qui viennent de Belgique, d’Allemagne mais ces frontaliers ont aussi besoin de charger au travail.» L’objectif d’ici 2030 est de créer 1 000 bornes, en plus des 1 000 bornes publiques déjà existantes, qui permettraient de charger un véhicule entre 20 minutes et 4 heures maximum, selon le modèle.

Socom et Losch peuvent déjà profiter de leur expérience commune, puisque depuis 2019, les deux entreprises ont déjà installé une centaine de bornes privées sur leurs sites. Afin de faciliter le partage de bornes au travail notamment, un système d’intelligence sur la borne permettra également «de gérer qui part quand, qui consomme combien afin de charger en premier ceux qui ont besoin le plus d’énergie ou qui partent le plus tôt».