Accueil | Economie | Péril sur les agences de voyages

Péril sur les agences de voyages


L’OGBL souhaiterait négocier un plan de maintien dans l’emploi sectoriel. (illustration Julien Garroy)

Le syndicat OGBL revendique la négociation d’un plan de maintien dans l’emploi sectoriel pour les agences de voyages afin de sécuriser les emplois et protéger les salariés dans le secteur du tourisme.

Cette annonce vient après la décision de l’agence de voyages BCD Travel, spécialisée dans les voyages d’affaires et occupant 40 salariés, de son intention de procéder à un plan social pouvant toucher un quart de ses effectifs. Conséquence directe de la crise sanitaire, le secteur du tourisme continue de souffrir et le syndicat s’inquiète de voir une casse sociale importante à venir.

Les agences de voyages comme BCD Travel tentent de tenir mais force est de constater que sans un retour à la normale, la situation restera très difficile. «BCD Travel bénéficie depuis le mois de mars du chômage partiel. Hélas, en cette fin d’année, la direction locale a annoncé qu’elle souhaite se séparer d’environ un quart des salariés pour raisons économiques», souligne l’OGBL dans un communiqué de presse tout en précisant que «les entreprises relevant de ce secteur peuvent procéder à des licenciements pour motif non inhérent à la personne, dans la limite de 25 % de leur effectif».

C’est d’ailleurs ce qui inquiète le plus le syndicat. L’OGBL assure s’être déjà tourné en juillet dernier vers l’Union luxembourgeoise des agences de voyages (ULAV) pour négocier un plan de maintien dans l’emploi sectoriel. «Le courrier est resté sans réponse», assure le syndicat qui veut voir dans cet instrument un moyen de «donner aux agences de voyages les moyens nécessaires et proposer une panoplie d’instruments afin de garantir le maintien dans l’emploi, tels que le prêt temporaire de main-d’œuvre, la préretraite-ajustement, des aménagements volontaires de la durée de travail, des possibilités en matière de formation et de réemploi, etc., tout en limitant les licenciements secs».

J. Z.