L’actuel président de la Fédération des artisans succédera à Nicolas Buck à la présidence de l’UEL à partir du 1er janvier 2021. Ce dernier avait fait part de sa décision de ne pas solliciter un renouvellement de son mandat de président.
Nicolas Buck, qui se dit «fier» de son bilan à la tête de l’Union des entreprises luxembourgeoises, affirme, cité dans un communiqué publié hier par l’UEL, être «avant tout un entrepreneur et un chef d’entreprise» et souhaiter «à présent avoir davantage de temps à y consacrer». Celui qui avait lui-même succédé à Michel Wurth à la tête de l’UEL en mars 2019 se concentrera donc dorénavant sur les projets de sa société, la fintech Seqvoia.
Jean-Paul Olinger, le directeur de l’UEL, lui rend hommage en affirmant que le travail de Nicolas Buck à la présidence «a permis de poursuivre le développement de l’UEL, qui s’en trouve aujourd’hui renforcée, que ce soit en termes de compétences ou d’organisation».
Tradition familiale
Avec Michel Reckinger, l’UEL entend continuer «à être l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et des partenaires sociaux en matière de droit du travail, de sécurité sociale ou de fiscalité des entreprises, mais aussi en ce qui concerne la sécurité et santé au travail, ainsi que le développement durable».
Le nouveau président, qui dirige l’entreprise familiale Reckinger Alfred SA (chauffage, sanitaire, ventilation, climatisation), était à la tête de la Fédération des artisans depuis mars 2015. Il est le fils de Paul Reckinger, une figure emblématique de l’artisanat décédé en mai dernier à l’âge de 84 ans. Le fils continue donc une tradition familiale de défense des intérêts des entreprises.
Rappelons que l’UEL représente, comme elle l’explique elle-même, «les employeurs du secteur privé, à l’exception du secteur primaire, au travers des chambres professionnelles et des organisations d’entreprises. Son objectif est «de placer l’entreprise et ses enjeux au cœur de la société luxembourgeoise».
LQ