La secrétaire d’État s’est réjouie de la bonne conjoncture pour les entreprises.
Le Comité de conjoncture a publié, mercredi, son rapport d’analyse sur la situation du marché du travail sur le mois de mars et la situation conjoncturelle nationale.
Le nombre de demandes d’entreprises souhaitant bénéficier des différents régimes de chômage partiel a connu une baisse de 4 points par rapport au mois précédent. Au total, 11 entreprises ont introduit une demande d’octroi de chômage partiel afin de pouvoir bénéficier des dispositions de cette mesure au cours du mois de mai.
La secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, s’est réjouie de l’évolution du nombre de demandes : «Au niveau des demandes introduites auprès du Comité de conjoncture, nous avons enfin atteint le niveau d’avant la crise économique et financière.
Il faut savoir qu’en novembre 2008 le nombre de dossiers soumis était également de 11. Dans les 8 mois qui ont suivi, il a explosé pour atteindre 154 demandes déposées en juillet 2009 et s’est maintenu à un niveau élevé. Ce n’est que depuis 2014 que le nombre de demandes a commencé à régresser. Ceci confirme que l’activité économique continue de se renforcer, soutenu par un environnement économique favorable dans l’ensemble de la zone euro depuis le début de cette année».
Après analyse des dossiers soumis, le Comité de conjoncture a statué favorablement sur 11 demandes. Dans les entreprises concernées, il est attendu que sur un effectif total de 1 773 personnes, 748 salariés travaillent à horaire réduit.
Moins de faillites
Les dépenses à charge du Fonds pour l’emploi pour le mois de mai sont de 700 500 euros au cas où l’ensemble des entreprises concernées profitent pleinement des régimes de chômage partiel accordés. Dans le dernier rapport sur la conjoncture économique, du Statec, le nombre de faillites a diminué de 19 % par rapport à 2013, soit 850 entreprises qui ont dû déclarer faillite au Grand-Duché.
Il s’agit du nombre le plus bas depuis 2009. Cette évolution va de pair avec la situation conjoncturelle plus favorable observée tout au long de l’année 2014 tant au Luxembourg que dans la zone euro. La baisse du nombre de pertes d’emplois dues aux faillites (-15 % sur un an en 2014), a donc joué favorablement sur l’évolution du chômage au Luxembourg. La baisse des faillites est généralisée et s’observe pour toutes les branches économiques, à l’exception du secteur des technologies de l’information (TIC).
Malgré une baisse importante des faillites, le commerce compte toujours le nombre de faillites le plus important en 2014 : 207 entreprises contre 283 en 2013. Toutefois, comme les entreprises commerciales emploient relativement peu de personnel, les pertes d’emplois dues aux faillites y restent tout de même assez limitées. Avec une baisse significative de personnes travaillant dans la construction ayant perdu leur emploi à la suite d’une faillite, ce secteur reste le plus touché avec 381 pertes d’emplois en 2014 contre 1 264 en 2013.
Le Quotidien