À l’occasion de la fête du Travail, ce dimanche 1er mai, le Statec dresse un panorama du monde du travail et de ses 458 000 salariés au Luxembourg, dont 46 % de frontaliers. Si les personnes travaillant dans le pays semblent plutôt satisfaites de leur situation, il reste encore des points à améliorer.
Selon les données relevées par le Statec, la grande majorité des travailleurs résidents au Luxembourg sont contents de leur situation au travail – le Luxembourg se trouve parmi les pays européens avec un niveau élevé de satisfaction. Le fait que le télétravail, après avoir explosé pendant le confinement, reste en 2021 un mode de travail utilisé à un niveau élevé (2 salariés sur 5 le pratiquent en 2021) ne doit pas être étranger à ce sentiment, tout comme la diminution, au fil des 50 dernières années du nombre annuel d’heures de travail (de plus de 1 900 heures par an en 1970 à 1 530 heures en 2021).
Idem avec l’écart salarial qui a tendance à se réduire entre hommes et femmes, atteignant même l’égalité sur l’ensemble de l’économie, si l’on se concentre sur le salaire horaire moyen. Ainsi, dans l’administration publique, la santé et l’action sociale ou encore la construction, l’écart de rémunération entre hommes et femmes est nul, voire en faveur des femmes.
Néanmoins, les écarts au Luxembourg entre les salaires hommes/femmes sont encore importants dans les activités financières, immobilières, spécialisées, scientifiques et techniques ou encore le commerce, en raison principalement d’une ségrégation professionnelle ou du fameux plafond de verre. Et effectuer des heures supplémentaires, avoir un travail posté ou passer beaucoup de temps dans les transports tempèrent cette satisfaction.
La publication du Statec peut être consultée ici.