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Liberty Steel à Dudelange : «Dans ces conditions, on ne passera pas l’été»


L’effondrement de Liberty Steel, «un bel exemple des dégâts que la finance peut provoquer», pour le LCGB. (photo Alain Rischard)

Alors que l’empire Liberty Steel se délite, menaçant le site de Dudelange, les syndicats plaident pour une prise de contrôle par l’État, le temps de trouver un repreneur fiable.

Près de 250 personnes ont participé, vendredi matin, au piquet de protestation organisé conjointement par les syndicats OGBL et LCGB dans l’enceinte de l’usine Liberty Steel à Dudelange, en signe de soutien aux 220 salariés que compte encore le site, deux ans après son rachat par le groupeindo-britannique.

Plongé dans le marasme depuis la faillite, il y a trois mois, de Greensill, sa principale source de financement, le colosse aux pieds d’argile Liberty Steel pourrait bien emporter dans sa chute le site industriel dudelangeois, qui a notamment servi de garantie lors d’emprunts douteux.

Un dénouement dramatique que les syndicats espèrent encore éviter, en poussant dehors le responsable de cette débâcle et en obtenant l’appui de l’État : «Le LCGB s’en remet totalement au gouvernement, seule alternative possible», a ainsi claironné à la tribune, Robert Fornieri, secrétaire général adjoint ...


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