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Les prix du pétrole dévissent, au plus bas depuis trois mois


Les États-Unis, premiers consommateurs de brut, ont fait état mercredi d'une hausse surprise de ses stocks d'essence la semaine passée. (illustration AFP)

Les cours du pétrole reculaient fortement jeudi, retrouvant des prix comparables à la fin du mois de mai, sous l’effet combiné des craintes pour la demande de brut et d’un dollar en forme.

En matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 66,08 dollars à Londres, en baisse de 3,15% par rapport à la clôture de la veille. À New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre abandonnait dans le même temps 3,50% à 63,17 dollars.

Après déjà cinq séances consécutives de baisse, les deux cours de référence de part et d’autre de l’Atlantique retombent à des niveaux de prix plus vus depuis le 21 mai. Ils cèdent environ 8% depuis le début de la glissade jeudi dernier.

« La baisse se poursuit car les investisseurs restent inquiets de l’augmentation des infections causées par le variant Delta dans le monde », explique Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures, notamment en Asie. « Les autorités chinoises continent d’imposer des restrictions en réponse à l’augmentation des cas », rapporte-t-il. Or le pays est clé pour la demande d’or noir puisque Pékin est à la fois le deuxième consommateur et le premier importateur de brut au monde.

Quant au premier consommateur de brut, les États-Unis, il a fait état mercredi d’une hausse surprise de ses stocks d’essence la semaine passée malgré les déplacements de l’été, un mauvais signal pour la demande.

Ces chiffres de l’Agence américaine d’information sur l’énergie ont également rendu compte d’une baisse des stocks de brut deux fois plus importante qu’anticipé mais la portée de ce chiffre a été ignorée par le marché. Les analystes mettaient également en avant jeudi la force du dollar, au plus haut depuis plus d’un an face aux principales autres devises, après la publication des minutes de la Réserve Fédérale américaine mercredi.

Quand le billet vert se renforce, les prix des matières premières libellées dans cette devise en pâtissent.

AFP

 

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