En amont de la tripartite aviation du 26 septembre, les membres de la commission de la Mobilité et des Travaux publics se sont renseignés hier auprès du ministre François Bausch sur les actions prévues du gouvernement pour soutenir Luxair.
La compagnie aérienne Luxair, dont l’État est actionnaire, connaît une période difficile dans un contexte compliqué pour le secteur de l’aviation en général. Au cours de l’échange avec les députés, François Bausch a affirmé que la situation financière de Luxair «n’était pas bonne». Il a rappelé que le Luxembourg – contrairement à bon nombre d’autres pays européens – n’a pas encore dû recourir aux aides directes d’État pour soutenir la compagnie aérienne nationale. Pour l’instant, Luxair – en tant qu’actionnaire principal de Cargolux – a pu profiter des bénéfices exceptionnels que la compagnie de fret a réalisés pendant la pandémie. Les prévisions ne sont pourtant plus au même niveau, selon le ministre.
Pas de recours au chômage partiel
Le ministre de la Mobilité a également expliqué aux députés que la tripartite annoncée pour la fin du mois de septembre viserait à «dresser un état de la situation et des perspectives d’avenir» sans pour autant thématiser en détail les sujets actuellement à l’ordre du jour des négociations en vue d’un nouveau contrat collectif. Face aux députés, François Bausch a précisé que, selon lui, le recours au chômage partiel ne devrait plus être reconduit. Luxair est entrée en zone de turbulences et pas seulement financière. La situation est préoccupante concernant le management du personnel, comme nous l’évoquions dans nos colonnes avec de la fatigue accumulée, un ras-le-bol général, de démissions de personnes expérimentées, des derniers recrutés qui abandonnent à cause de la cadence, un personnel à bout…
Lors de la réunion d’hier, les députés se sont intéressés à une panoplie de sujets comme l’impact de la hausse des prix du carburant, la pénurie de personnel dans le secteur du transport, l’environnement très concurrentiel lié aux pratiques des compagnies low cost ou encore le recours à des prestataires sous-traitants pour faire face à une reprise de l’activité du tourisme. Des problématiques comme un renouvellement prévu de la flotte de Luxair et une nouvelle attribution des contrats concernant le «handling» au Cargocenter ont également été discutés.
Un conseil, Il faudra clôturer la compagnie.
changer les employés et la direction.
Reprendre à zéro avec une nouvelle équipe, professionnelle et sérieuse.
Qui seront s’occuper de cette compagnie et la remettre sur pied.
Le problème vient de la compagnie,
Et non de l’effectif ou le côté finance.