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La Maison Blanche en faveur de mesures de soutien à l’économie ciblées


Le président doit aussi contenter une partie de son électorat qui est désœuvré (Photo : AFP).

Le président américain Donald Trump est ouvert à des mesures de relance ciblées sur certains secteurs à défaut de parvenir à un compromis sur un vaste plan de soutien à l’économie, a indiqué mercredi le conseiller économique de la Maison Blanche.

« Je ne pense pas que la reprise dépende d’un énorme programme d’aides », a affirmé Larry Kudlow dans une interview sur la chaîne CNBC.

Mais « il y plusieurs mesures dont nous pensons qu’elles peuvent apporter une grande assistance à des secteurs spécifiques de l’économie », a-t-il ajouté en mentionnant l’extension du programme de prêts aux petites entreprises ou les subventions destinées à aider les compagnies aériennes à payer leurs salariés.

Le locataire de la Maison Blanche a mis brusquement fin mardi aux négociations avec les démocrates sur un nouveau plan de soutien massif aux ménages et entreprises affectés par la pandémie de coronavirus.

Cette décision a provoqué un tollé jusque dans son propre camp, ce qui a poussé M. Trump à envoyer de nouveaux messages sur Twitter dans lesquels il s’est dit ouvert à quelques mesures ciblées.

Pour le président américain, les positions des républicains et démocrates sont « trop éloignées » pour parvenir à un large texte et, à quatre semaines des élections, il n’y a « pas assez de temps » pour parvenir à un accord, a indiqué le conseiller économique.

Les deux camps avaient commencé il y a plus de deux mois à négocier de nouvelles aides pour les 12,6 millions de chômeurs américains et pour les foyers aux plus faibles revenus, ainsi que pour les entreprises terrassées par la pandémie.

Mais les divergences sont grandes, notamment sur le montant total de l’enveloppe.

Les démocrates, qui réclamaient au départ 3.000 milliards de dollars, avaient accepté de l’abaisser à 2.200 milliards. Les républicains, qui proposaient au début 1.000 milliards de dollars, se disaient finalement prêts à monter jusqu’à 1.600 milliards

AFP

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