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Guardian : le plan social repoussé de 19 jours


«Guardian a accepté de donner un tout petit peu de temps en plus, mais ce n'est pas pour cela que la direction entend nos demandes», insiste Alain Rolling.(Photo : Editpress)

Alors qu’initialement le plan social de Guardian était prévu le 1er octobre,  il a finalement été repoussé, sous la pression de l’OGBL, au 19 octobre.

Il y a quelques jours, l’OGBL et la délégation du personnel de Luxguard I et II (Guardian Luxembourg) s’étaient félicités d’avoir pu réduire la casse sociale qui aurait résulté de la volonté de la société américaine spécialisée dans la fabrication de verre de se séparer de 201 personnes sur un peu plus de 400.

En un mois, les partenaires sociaux ont réussi à trouver des solutions via les outils sociaux (comme la préretraite, le prêt de main-d’œuvre…) pour faire baisser à «seulement» 62 le nombre de personnes concernées par un futur plan social.

Fort de cette avancée, l’OGBL avait alors demandé à la direction de Guardian un peu plus de temps pour continuer à réduire le nombre de personnes concernées. Une demande refusée dans un premier temps. Puis Guardian a accepté de donner 19 jours de plus. «Grâce à la pression que nous avons exercée, mais aussi à la vue du travail que nous avons fait en seulement un mois pour réduire le nombre de licenciements, Guardian a accepté de repousser son plan social initialement prévu le 1er octobre au 19 octobre», souligne Alain Rolling, secrétaire central adjoint de l’OGBL.

Pour autant, le syndicaliste se refuse à parler de victoire. «Notre objectif est d’éviter un plan social et de trouver des solutions pour tout le monde. Guardian a accepté de donner un tout petit peu de temps en plus, mais ce n’est pas pour cela que la direction entend nos demandes», a insisté Alain Rolling.

En effet, un des points qui opposent le syndicat et le groupe américain implanté au Luxembourg depuis 39 ans concerne la demande de prolonger le dispositif de maintien dans l’emploi jusqu’en 2025, ce qui aurait pour conséquence de permettre de placer une cinquantaine de salariés en préretraite et de réduire encore un peu plus la facture sociale.

Il reste donc un peu plus de deux semaines pour tenter de clôturer ce dossier mouvementé.

LQ