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Frontaliers : un accord trouvé pour le télétravail des Allemands aussi


Après la France et la Belgique, l'Allemagne autorise le Luxembourg a prélevé l'ensemble des impôts sur le revenu des frontaliers, sans ne plus tenir compte des plafonds de jours de télétravail (Photo : Claude Lenert).

Le compte est bon. Après avoir scellé des accords avec la Belgique et la France pour rendre plus flexible le télétravail en cette période de crise sanitaire, le gouvernement annonce qu’un terrain d’entente a également pu être trouvé avec Berlin.

Le Grand-Duché et l’Allemagne avaient convenu en mai 2011 que les frontaliers allemands, travaillant au Luxembourg, pouvaient recourir pour une durée de 19 jours au télétravail, sans que le travail à distance soit imposé en outre-Moselle.
Vu le cas de force majeure que constitue la propagation du coronavirus, les gouvernements allemand et luxembourgeois ont convenu que pour la durée de la crise, la présence d’un travailleur à son domicile pour y exercer son activité, pourra ne pas être prise en compte dans le calcul du délai de 19 jours. Cette mesure est rétroactive au 11 mars. Elle est applicable jusqu’à nouvel ordre.
Le ministre des Finances, a tenu, jeudi, à «saluer» l’accord trouvé avec Berlin. «Cet accord offre plus de flexibilité aux frontaliers allemands», se félicite Pierre Gramegna (photo, à d.), qui précise avoir pu personnellement remercier son homologue Olaf Scholz (photo, à g.) pour la «flexibilité» affichée par le gouvernement allemand.
Plus de 50 000 frontaliers allemands sont actuellement employés au Grand-Duché.

David Marques

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