Accueil | Economie | Faillite de SVB : « pas de risque significatif » de contagion en Europe

Faillite de SVB : « pas de risque significatif » de contagion en Europe


Paolo Gentiloni s'est voulu rassurant ce lundi. (photo AFP)

La faillite des deux banques américaines SVB et Signature Bank ne représente « pas un risque significatif » pour le système financier européen, a estimé ce lundi le commissaire européen à l’Économie, Paolo Gentiloni.

« Il n’y a pas de contagion directe et la possibilité d’un impact indirect est quelque chose que nous devons surveiller mais pour le moment nous ne voyons pas de risque significatif », a-t-il déclaré à Bruxelles, avant une réunion des ministres des Finances de la zone euro.

Une vague de retraits bancaires a provoqué la défaillance de trois banques américaines la semaine dernière : SVB, Signature Bank mais aussi Silvergate Bank, plus petite mais connue pour ses liens privilégiés avec le milieu des cryptomonnaies.

SVB, qui ne parvenait plus à faire face aux retraits massifs de ses clients, a été fermée vendredi par les autorités américaines. Ces dernières ont annoncé dimanche une série de mesures pour rassurer particuliers et entreprises sur la solidité du système bancaire américain et vont notamment garantir le retrait de l’intégralité des dépôts de SVB.

Les Américains peuvent « avoir confiance » dans leur système bancaire, a assuré lundi le président américain Joe Biden, qui a promis de faire « tout ce qui est nécessaire » pour qu’il reste « solide ». « Nous apprécions et prenons note de l’initiative prise par les autorités américaines pour éviter une contagion aux États-Unis », a commenté Paolo Gentiloni, qui a indiqué que la Commission européenne suivait « la situation en contact étroit avec la BCE ».

Ces annonces n’ont toutefois pas empêché Wall Street d’ouvrir en baisse lundi matin, et plusieurs banques régionales s’effondraient. Dans les premiers échanges, l’indice élargi S&P 500 perdait 1,08%. En Europe aussi, les indices vedettes des principales places souffraient, avec des baisses allant de 2 à 3%, voire au-delà pour les principaux indices, et les valeurs bancaires encaissaient de fortes baisses.

Un impact sur le cours des actions des banques européennes était « prévisible », a estimé Paolo Gentiloni.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.