Le taux de chômage américain est tombé à 3,7% en septembre contre 3,9% en août, a annoncé vendredi le département du travail précisant qu’il s’agissait du plus bas niveau depuis décembre 1969.
Les créations d’emplois se sont, elles, inscrites en net recul à 134 000 après 201 000 enregistrées en août, conséquence directe de l’ouragan Florence qui a frappé la côte est des États-Unis.
Le nombre de nouvelles embauches est inférieur à celui attendu par les analystes qui tablaient sur 184 000. En outre, malgré l’étroitesse du marché de l’emploi, les salaires ont enregistré une hausse très ténue (+0,29%) ne confirmant pas le frémissement (+2,9%) constaté le mois précédent.
Les salaires ne suivent pas
La croissance américaine a culminé au deuxième trimestre à un plus haut en quatre ans à 4,2% en rythme annuel, dopée par les réductions d’impôts et la politique de dérégulation de l’administration Trump. Mais les entreprises commencent à avoir du mal à pourvoir des postes, faute de main d’œuvre correspondant à leurs besoins ou de main d’œuvre disponible tout court.
Cette situation devrait faire grimper les salaires. Pourtant, ces derniers peinent toujours à décoller, laissant perplexes les économistes.
Il y avait en septembre 6 millions de chômeurs aux États-Unis et encore 4,6 millions de personnes ne trouvant que des emplois à temps partiel. Le taux de participation à l’emploi était, lui, de 62,7%.
LQ/AFP