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ArcelorMittal est en règle envers l’État français


(Photo : AFP)

À Florange, le géant de l’acier a largement respecté ses engagements envers l’État, d’après un rapport.

Plus de quatre ans après la fermeture des hauts fourneaux de Florange en Lorraine, qui avait entraîné la suppression de 629 emplois, ArcelorMittal a largement respecté ses engagements pris envers l’État en novembre 2012, indique le comité de suivi des accords dans son dernier rapport lundi. «Le bilan à la fin mars 2017, alors que le terme n’est pas encore échu, est celui d’un large respect des engagements pris par le groupe ArcelorMittal envers l’État», observe le comité dans un document de 28 pages remis au Premier ministre français, Bernard Cazeneuve.

Le comité, mis en place après la fermeture des hauts fourneaux lorrains, constate que les engagements ont été respectés, avec 161 millions d’euros d’investissements «concrétisés» alors qu’en novembre 2012, ArcelorMittal s’était engagé «de manière inconditionnelle» à réaliser à Florange pour 180 millions d’euros d’investissements sur cinq ans.

«Les engagements dépasseront les 190 millions d’euros à la fin de l’année» et «d’autres projets sont en cours, à l’étude ou à l’arbitrage décisionnel, avec la perspective de dépasser les 200 millions d’euros, courant 2018», précise le document.

Dégradation des hauts fourneaux

Quant à l’engagement d’ArcelorMittal de maintenir les hauts fourneaux en l’état, «force est de constater que l’engagement est respecté», note le comité pour qui la CGT avait ouvert «une polémique exagérée sur un soi-disant début de démantèlement qui ne s’est pas concrétisé». «Ce n’est pourtant qu’à l’issue d’une période de six ans, en décembre 2018, qu’Arcelor Mittal s’est engagé à évaluer le redémarrage d’un début d’activité», rappelle le rapport.

Le comité relève cependant que «la dégradation des hauts fourneaux et leur obsolescence nécessiteraient dans cette hypothèse de très importants travaux d’investissements de plusieurs dizaines de millions d’euros». En termes d’emplois, aucun des 629 emplois supprimés n’a été concerné par une procédure de licenciement, note le rapport : 333 salariés ont bénéficié d’une nouvelle affectation, auxquels s’ajoutent 256 départs à la retraite avec des aménagements et 40 départs volontaires.

Présidé par François Marzorati, ancien sous-préfet de Thionville (Moselle), le comité de suivi réunit des élus locaux, des représentants syndicaux et des services de l’État. Il est chargé par Matignon de veiller aux respect des engagements d’ArcelorMittal pris vis-à-vis de l’État le 30 novembre 2012.

Le Quotidien/AFP

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