Accueil | Economie | Arcelor Mittal revend deux tréfileries en France

Arcelor Mittal revend deux tréfileries en France


Le français Altifort reprendra l'intégralité des 111 salariés des deux sites français, en Meuse et en Côte d'Or (Photo d'illustration : Editpress).

Les tréfileries Wire France à Commercy (Meuse) et Sainte-Colombe-sur-Seine (Côte d’Or), comptant parmi les plus anciennes usines métallurgiques de France, vont être cédées par le groupe ArcelorMittal au Français Altifort, ce qui va préserver leurs 111 emplois, a-t-on appris vendredi de source syndicale et auprès du repreneur.

Le comité central d’entreprise a rendu vendredi un avis favorable au projet de reprise, par six voix sur sept, a rapporté Didier Royer, délégué CGT de l’usine de Commercy. « Il n’y avait pas photo, sinon, c’était la fermeture », a souligné le représentant de la CGT, syndicat majoritaire, pour justifier le vote. Altifort reprendra l’intégralité des 111 salariés, a indiqué son directeur général Bart Gruyaert.

Il prévoit d’investir 6 millions d’euros, un montant qui pourra être révisé à la baisse ou à la hausse en fonction de l’analyse de l’outil industriel, a-t-il ajouté. La reprise devrait être effective le 1er janvier, selon Bart Gruyaert. ArcelorMittal, le leader mondial de la sidérurgie, avait mis en vente il y a un an les usines de Commercy (69 salariés) et Sainte-Colombe-sur-Seine (42 salariés), qui sont déficitaires. Ces deux sites produisent des fils en acier pour diverses industries dont la métallurgie, l’automobile et le bâtiment.

« C’est comme les madeleines »

Leur nouveau propriétaire entend leur trouver des « marchés supplémentaires », a exposé Bart Gruyaert. Ils ont une histoire très ancienne. Celui de Commercy puise son origine au début du XVIIIe siècle, comme forge. « Les forges à Commercy, c’est comme les madeleines: un emblème », a souligné Didier Royer. « On a d’ailleurs misé sur cela pour mettre la pression pour une solution, car on était très inquiets » sur l’avenir du site, a-t-il ajouté.

Altifort est un groupe de métallurgie et mécanique basé à Ham (Somme), propriété de deux personnes, Stanislas Vigier, son président et Bart Gruyaert. Constitué il y a seulement quatre ans, il a grandi par rachats successifs pour atteindre un effectif de 1.500 salariés, dont 1.370 en France, et un chiffre d’affaires prévisionnel de 200 millions d’euros cette année, a exposé M. Gruyaert.

AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.