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1,5 milliard d’arrivées de touristes en 2019


La croissance du nombre de touristes dans le monde a ralenti en 2019 à 4%, en raison notamment du ralentissement économique mondial, des incertitudes géopolitiques et du Brexit, a annoncé lundi l'Organisation mondiale du tourisme (Credit photo : afp)

La croissance du nombre de touristes internationaux a ralenti en 2019 à 4%

La croissance du nombre de touristes dans le monde a ralenti en 2019 à 4%, en raison notamment du ralentissement économique mondial, des incertitudes géopolitiques et du Brexit, a annoncé lundi l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). En 2017 et 2018, le nombre de touristes internationaux avait augmenté respectivement de 7% et 6%.

La France, l’Espagne et les Etats-Unis devraient rester en tête des pays les plus visités, dans cet ordre selon les données provisoires disponibles pour 2019, ont indiqué lors d’une conférence de presse des responsables de l’OMT, organisme des Nations unies basé à Madrid.

L’OMT a enregistré 1,5 milliard d’arrivées de touristes internationaux en 2019. «Le ralentissement est lié à la performance de l’économie mondiale, avec une croissance économique aux environs de 3% », a expliqué Sandra Carvao, responsable des tendances de marché à l’OMT, citant également «une incertitude assez forte liée au Brexit», la «faiblesse de l’économie allemande» et l’impact des «problèmes géopolitiques».

La faillite du voyagiste britannique Thomas Cook a aussi contribué au ralentissement, selon l’OMT. Sandra Carvao a toutefois relativisé l’importance du ralentissement, après deux ans de croissance «spectaculaire (…) bien supérieure à ce que l’on pouvait attendre». 2017 et 2018 «n’étaient pas des années de croissance normale (…). Nous revenons aux niveaux historiques de croissance du tourisme international», a-t-elle précisé.

Les régions les plus touchées par le ralentissement sont l’Europe, où le nombre de touristes a progressé de 4% contre 6% en 2018, et l’Asie-Pacifique, (+5% contre +7% en 2018), où s’est fait sentir l’impact de la crise politique à Hong Kong. L’Afrique a également vu fortement ralentir les arrivées (+4% contre +9% en 2018). La croissance a été nourrie par la reprise au Moyen-Orient (+8% de touristes contre +3% en 2018), due notamment au plan ambitieux lancé par l’Arabie saoudite pour attirer les touristes étrangers. Les données d’arrivées par pays sont encore provisoires mais «en restant très prudents (…) nous ne nous attendons pas réellement à des changements dans le classement de l’an dernier», a souligné Sandra Carvao. En 2018, la France s’était maintenue en tête du classement avec 89 millions de touristes étrangers, suivie par l’Espagne et les Etats-Unis.

En 2020, la croissance mondiale du nombre de touristes devrait rester du même ordre (3-4%).

Les résidents aiment voyager

Avec plus des deux tiers de la population faisant au moins un voyage de loisir par an, la population résidente au Luxembourg aime partir se reposer et dépenser son argent.

En moyenne, les Luxembourgeois partent pendant 11 jours et dépensent 1 119 euros par séjour. Sans surprise, neuf voyages sur 10 ont pour destination des pays européens. En tête la France (17 % des voyages) puis l’Italie (12 %). Suivent, avec 11 % des voyages, l’Espagne et le Portugal. Très mobiles, 51 % des vacanciers résidents optent pour l’avion alors que 42 % choisissent la voiture et seulement 6 % le train.

Le vacancier résident semble également aimer partir pour passer du bon temps dans les villes et en bord de mer (43 % des vacanciers chacun). La montagne n’attire que 19 % des vacanciers. Au programme des vacances, la détente et le repos pour 38 % des vacanciers. L’occasion pour 24 % des vacanciers de rendre visite à la famille ou à des amis.

Onze pour cent mettent le sport au cœur de leurs vacances et seulement 10 % en profitent pour se livrer à des activités culturelles. Il est aussi difficile de déterminer l’archétype du vacancier résident puisque les habitudes de voyages changent en fonction de l’âge et de la structure du ménage.

Un jeune célibataire sera plus attiré par des vacances en ville pour y faire des rencontres, alors qu’un jeune couple avec un enfant de moins de 15 ans optera davantage pour des destinations balnéaires.

LQ/Jeremy Zabatta

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