Le constructeur automobile allemand Volkswagen s’attend à devoir racheter à leurs propriétaires quelque 115 000 véhicules au moteur truqué aux États-Unis, rapporte jeudi le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
D’après les informations du journal, « on s’attend en interne maintenant à devoir entièrement racheter environ un cinquième des voitures concernées aux États-Unis, soit un bon 115 000 », écrit-il, contre un paiement ou, solution plus avantageuse pour le groupe, sous forme d’un échange contre une nouvelle voiture « avec un très fort rabais ». Un peu moins de 600 000 des voitures concernées sont aux États-Unis, où le scandale a éclaté. Il s’agit de modèles VW, mais aussi Audi et Porsche.
En Europe Volkswagen va procéder à une remise aux normes des moteurs à partir de ce mois-ci, au moyen d’une manipulation du logiciel ou de l’installation d’une pièce sur le moteur. Pour les États-Unis, où les normes sont plus strictes sur les émissions concernées d’oxydes d’azote (NOx), le groupe est toujours en négociations avec les autorités sur une solution pour remédier au problème. A mesure que le temps passe sans présentation d’une solution technique, l’hypothèse d’un rachat pur et simple de certains véhicules gagne en crédibilité.