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Ward’in Festival : Disiz et Charlie Winston en têtes d’affiche


Tête d'affiche de prestige pour le Ward'in Rock festival avec la venue du Britannique Charlie Winston.

Un peu plus rap que d’habitude, le Ward’in Rock Festival sera de retour, ce vendredi 4 et samedi 5 septembre, à Bastogne, avec Disiz et Charlie Winston en têtes d’affiche, mais aussi Mademoiselle K et Soviet Suprem.

Wardin, section de la ville de Bastogne, dans le Luxembourg belge, n’est qu’à 75 kilomètres de notre capitale et à moins de 10 kilomètres de la frontière. C’est là que se tiendra, vendredi et samedi, le Ward’in Rock festival, dont la 19e édition, sans délaisser le rock, s’annonce un peu plus rap que d’habitude.

Pas de révolution à Wardin. Mais une affiche qui rappelle que ce millésime 2015 du festival est le premier des deux programmateurs, Thomas Henquinet et Matthieu Lambert. Deux jeunes qui « ont une approche plu s rap que celle mise en avant par le festival jusqu’ici », note l’ancien programmateur et désormais responsable de la communication, Christophe Nadin.

Car si la manifestation a déjà, par le passé, accueilli des rappeurs tels que Pitcho ou Starflam, cette 19e édition offre au public un vendredi très hip-hop, sur la grande scène du moins, avec les locaux de 100 e Orkestra, la référence actuelle de la scène rap wallonne, La Smala, suivis par un des plus grands noms du rap français de ces dix dernières années, Disiz, qui viendra défendre son nouvel album, le dixième déjà, Rap Machine .

Malgré cette « touche rap plus enfoncée que d’habitude », la manifestation ne délaisse pas pour autant « les ingrédients qui ont fait le succès du festival », à savoir un mélange de rock, voire de hard rock, d’electro, de punk… entre choix pointus et groupes grand public, avec toujours une grande place laissée à l’aspect familial et festif. Parmi les formations qui auront la claire mission de faire danser, jusqu’à très tard dans la nuit, les quelque 4 000 festivaliers attendus demain, citons Les Fatals Picards et leur rock humoristique, Sylvester Staline et John Lénine, alias Soviet Suprem, et leur cocktail de styles allant du tsigane au dub en passant par le sirtaki, Salut c’est cool et son electro-techno-hardcord-cool et Dig It, représentants de l’electro-swing.

À la fois populaire et pointu

Après une courte nuit passée dans le camping du festival, situé à 500 mètres des deux scènes, les festivaliers pourront profiter, samedi, de plus de 14 heures de musique non-stop. Du Collectif MJ, issu des Maisons de jeunes du Luxembourg belge, dès 12h15, à DJ Ralitt, annoncé à partir de 1h45, la fête s’annonce belle. Point de groupes grand-ducaux cette année, mais des groupes locaux comme Dabacoustic ou Tramps, des noms qui comptent sur la scène belge, tels que Bed Rugs, Lemon Straw, Romano Nervoso ou encore Intergalactic Lovers (que les spectateurs luxembourgeois ont pu découvrir cette année à la fête de la Musique de Dudelange) et surtout quelques beaux noms internationaux.

Il y a, bien sûr, la tête d’affiche numéro 1 de cette édition : Charlie Winston. L’ancien hobo fera un détour par Wardin dans le cadre de la tournée de présentation de son troisième album, Curio City . « On a fait plus rock », reconnaît Christophe Nadin au sujet de l’auteur-compositeur-interprète plutôt blues-folk, mais, ajoute-t-il, « quand on voit le carton qu’il est en train de faire avec sa dernière tournée et quand on lit les commentaires à ce sujet, on comprend qu’il a pris, sur scène, un côté beaucoup plus rock’n’roll et, surtout, que ses concerts, c’est du très, très haut niveau .»

Un choix en tout cas très populaire qui devrait permettre à la deuxième journée du festival d’atteindre les 5 000 spectateurs attendus par les organisateurs. D’autant que, à côté de la star britannique, les programmateurs ont encore prévu une bien belle affiche, avec des groupes «plus rock», «plus pointus» tels que Peter Kernel, Little Big, Alaska Gold Rush, ou encore Mademoiselle K qui viendra présenter son nouvel opus, Hungry Dirty Baby .

Bref, une bien belle affiche qui n’a pas grand-chose à envier à celle d’autres festivals. Elle prouve aussi que ce millésime 2015 n’a rien d’une édition de transition. Même si la 20e est déjà dans la tête de tous les organisateurs.

Pablo Chimienti

Vendredi, ouverture des portes à 17h30. Samedi, à 12h15. www.wardinrock.be

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