Après deux semaines de fête, le 44e festival du Film italien de Villerupt s’est achevé dimanche. Le retour de la fréquentation et les œuvres mises à l’honneur au palmarès ont souligné la vitalité du cinéma italien actuel, qui retrouve son essence populaire.
Vendredi soir, lors de la cérémonie de clôture du festival du Film italien de Villerupt, le réalisateur Simone Godano a remarqué : «C’est la quatrième fois que je viens ici et, à chaque fois, je dis la même chose : c’est incroyable de voir une salle pleine montrer autant d’intérêt pour le cinéma italien. Il serait impensable, dans une petite ville près de Rome, d’avoir autant de monde pour un festival de cinéma français !» Son troisième long métrage, Marilyn ha gli occhi neri, une comédie dans laquelle deux patients d’un centre de réadaptation aux personnalités diamétralement opposées décident d’ouvrir un restaurant, a remporté l’Amilcar du public. Pour le festival, qui, depuis 45 ans, a placé Villerupt sur la carte des rendez-vous cinématographiques immanquables, en Grande Région et dans toute la France, la dimension populaire du cinéma italien est une évidence, un aspect qu’il faut continuer de revendiquer. Chose qui n’a pas été toujours aisée, quand, à ...
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