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Un hommage en chanson aux soignants luxembourgeois par Kid Colling


La chanson a été enregistrée depuis deux home studios (photo : Kid Colling).

Le guitariste luxembourgeois Kid Colling, bluesman émérite, a composé un hommage au corps médical du Luxembourg intitulé Helden a Wäiss. Il y chante en luxembourgeois, une première pour le musicien.

 

Le dévouement des soignants attire, partout dans le monde, les hommages et les actions de reconnaissance, notamment des artistes, à l’instar des Luxembourgeois de The Lasagners  avec le titre Alles gëtt gutt (Tout ira bien). Le dernier exemple en date nous vient d’un jeune bluesman bien de chez nous, Kid Colling, auteur en 2017 d’un premier album, In the Devil’s Court.

Il est l’auteur d’une chanson, Helden a Wäiss (Des héros en blanc), accompagnée d’une vidéo où figurent «des volontaires qui y expriment leur gratitude» à l’égard des soignants et des clips du centre hospitalier du Nord. La vidéo sera visible à partir de ce jeudi à 13 h via ce lien. L’idée lui en est venue «lors d’une discussion en début de confinement avec certains de mes amis qui travaillent dans le secteur médical. C’est ce qui m’a fait comprendre à quel point ces gens étaient sous pression et que c’était eux qui étaient au front pendant cette crise.»

«Une autre raison plus personnelle»

Pour expliquer la genèse de cette chanson, l’auteur évoque aussi, dans le communiqué qui nous est parvenu ce mercredi, «une autre raison bien plus personnelle» et émouvante. Il a en effet perdu son père il y a un an, et à l’époque «il a pu apprécier et observer» le travail des soignants d’un peu plus près. En effet, «en allant récupérer ses affaires le jour de sa mort, j’ai remarqué cette petite bougie qui brûlait devant la chambre qu’il occupait. Ce geste si simple, mais si humain et empathique, restera gravé à jamais en moi.»

Kid Colling reconnaît être «en admiration» devant ces «personnes comme vous et moi» qui «restent en première ligne, confrontés aux rires et aux pleurs, à la douleur et à la joie, à la vie et à la mort tous les jours». Pour finir, il n’hésite pas à l’affirmer : «Ce sont des héros, des héros parmi d’autres certes, mais eux, ce sont nos héros vêtus de blanc.»

LQ

 

 

 

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