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The Son : Florian Zeller poursuit son rêve américain


Plus classique et linéaire dans sa mise en scène que The Father, moins retors, The Son se révèle cependant noir et touchant. (Photo : sony pictures classics)

Après The Father, qui lui a rapporté un Oscar, le dramaturge français Florian Zeller a posé sa caméra à New York pour un nouvel opus, The Son, en salles demain.

Comme The Father (2020), son précédent et premier film, The Son est adapté d’une pièce à succès de Florian Zeller, par l’auteur lui-même. Anthony Hopkins, qui a décroché, comme le réalisateur, un Oscar grâce à The Father, est de retour, mais de manière fugace. Âgé de 43 ans, le Français, qui a fait l’exploit d’éveiller en un film l’intérêt du tout-Hollywood, rassemble une nouvelle fois un alléchant casting : l’Australien Hugh Jackman – qui a contacté Florian Zeller directement pour jouer le rôle principal de The Son –, l’Américaine Laura Dern et la Britannique Vanessa Kirby.

Il est à nouveau question de santé mentale mais, après la maladie d’Alzheimer racontée brillamment façon thriller claustrophobe dans The Father, le film se porte sur l’histoire de la grave dépression d’un adolescent (joué par un quasi-débutant, Zen McGrath) et le désarroi de ses parents qui ne parviennent pas à l’empêcher de sombrer.

« Tout le monde a une connexion avec ce genre de problème »

Plus classique et linéaire dans sa mise en scène que The Father, moins retors, The Son se révèle cependant noir et touchant : «Tout le monde a une connexion avec ce genre de problème : un frère, une sœur, un enfant qui a une maladie mentale», a expliqué Florian Zeller lors de la Mostra de Venise, où le film était présenté en compétition officielle en septembre dernier. «Il y a beaucoup de honte, de culpabilité et donc une urgence à embrasser ce sujet cinématographiquement.»

Après Londres, Zeller choisit de tourner dans des décors new-yorkais : «Cette ville s’est imposée dans mon esprit, New York est un carrefour du monde contemporain occidental. J’avais à cœur de ne pas faire une histoire française comme la pièce, anglaise ou américaine, mais une histoire universelle. C’est une chose qui peut arriver à tout le monde», a-t-il ajouté. «Travailler en anglais m’apporte un inconfort que je trouve fertile, ça m’oblige à faire un énorme travail de précision», a poursuivi Florian Zeller, qui «n’exclut pas du tout de faire un film en français ou dans d’autres langues».

The Son, de Florian Zeller. Sortie ce mercredi.

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