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Suicide Squad : super-vilains en mission


Suicide Squad, ce sont dix antihéros sortis tout droit des comics. Affreux, sales et méchants. (Photo DR)

Avec un budget de 250 millions de dollars, l’Américain Daid Ayer réunit, dans Suicide Squad, dix antihéros sortis tout droit des comics. L’un des blockbusters de l’été et de l’action à foison.

À 48 ans, David Ayer apprécie toujours le cinéma d’action. «Il faut que ça bouge», répète-t-il en parlant de son sixième film, Suicide Squad, annoncé comme un des blockbusters de cet été avec son budget de 250 millions de dollars. L’action, Ayer l’a déjà mise en images dans ses précédentes œuvres – Harsh Times (2005), Street Kings (2008), End of Watch (2012), Sabotage (2014) et Fury (2014). Mais là, il fait encore plus fort… De l’action, oui, mais avec pas moins de dix personnages inspirés par différentes BD, toutes issues du catalogue DC Comics. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que ça dépote ! Le film était annoncé depuis longtemps. Rumeurs, infos et intox ont alimenté pendant des mois le buzz sur la Toile et les réseaux sociaux.

Certes, l’idée n’est pas nouvelle – associer dans un même film des héros surgis de livres différents : on a ainsi pu voir au printemps Batman vs Superman (le résultat fut très décevant). Mais cette fois, donc, le réalisateur (aussi scénariste) et les producteurs ont tenté le pari fou, avec pas moins de dix héros… Attention ! Pas n’importe lesquels… Avec Suicide Squad, on a droit à une ribambelle de super-vilains, de Deadshot au Joker en passant par Harley Quinn, l’Enchanteresse, Rick Flag ou Katana.

«C’est jouissif d’être un salopard !»

Confidences de David Ayer : «Suicide Squad a toujours été envisagé comme une entité fermée, avec une voix propre. Il est l’expression de ma vision à 100%.» Ainsi, c’est lui, et lui seul, qui a imaginé l’histoire. Cette réunion, des dix antihéros qui se retrouvent, d’une haute pensée philosophique : «C’est tellement jouissif d’être un salopard !» C’est ainsi qu’alors que croît une menace, l’agent secret Amanda Waller ne trouve qu’une solution : monter une équipe de «crapules de la pire espèce». Le gouvernement va couvrir l’affaire et armer ces méchants lancés dans une mission suicide. Seul problème : voilà qu’ils pigent la manigance, la finalité de la mission et qu’en fait, ils ont été choisis pour être sacrifiés. Question : que vont-ils faire ? Accepter ? Se rebeller ?

Pour assurer la partie, le réalisateur a donc réuni un casting XXL. Ainsi, on y retrouve Will Smith qui rejoue groupé après quelques échecs en solo. Mais surtout, deux autres comédiens «mangent» l’écran : d’abord, Jared Leto qui n’a pas créé une nouvelle version du Joker, mais est devenu, le temps du tournage, le Joker – sa performance est étourdissante. Ensuite, Margot Robbie qu’on a vue dans The Legend of Tarzan et qu’on retrouve en personnage follement punky.

À l’écran, on voit aussi que David Ayer a su avec perspicacité utiliser le méga-budget dont il disposait – c’est bien le minimum quand on veut mettre en images un blockbuster ! Et avant même de connaître les chiffres d’exploitation de ce Suicide Squad, David Ayer a commencé l’écriture du 2. Mieux : Warner Bros. veut que l’affaire soit tournée au plus vite pour une sortie en salles fin 2017, début 2018… Les super-méchants vous saluent bien !

De notre correspondant à Paris, Serge Bressan

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