Accueil | Culture | Shangai pourrait avoir son Centre Pompidou en 2019

Shangai pourrait avoir son Centre Pompidou en 2019


Beaubourg entend décliner son concept de "Centre Pompidou provisoire" testé depuis 2015 à Malaga. (photo AFP)

Le Centre Pompidou a annoncé mardi avoir signé un protocole d’accord avec une entreprise publique chinoise en vue de s’implanter début 2019 à Shanghai, « plus important projet d’échange de long terme dans le domaine culturel » entre la France et la Chine.

Beaubourg, qui possède l’une des plus importantes collections d’art contemporain au monde, mène une politique d’ouverture à l’international, notamment en Asie où il entend décliner son concept de « Centre Pompidou provisoire » testé depuis 2015 à Malaga (en Espagne). Le protocole d’accord a été signé par le Centre Pompidou et le West Bund Group, entreprise publique en charge du développement des berges du district de Xuhui à Shanghai. Un contrat devrait être signé fin 2017 par les deux parties pour préciser « les modalités de ce partenariat ambitieux d’une durée de cinq ans renouvelable », et acter officiellement la naissance de ce Centre Pompidou Shanghai, qui « pourrait ouvrir ses portes au public au début de l’année 2019 ».

La création chinoise mise en avant

Il sera accueilli au West Bund Art Museum, édifice de près de 25 000 m² conçu par l’architecte britannique David Chipperfield , qui a restauré notamment le Neues Museum de Berlin. La construction du bâtiment a démarré fin 2016 et devrait s’achever fin 2018. « Plus d’une vingtaine de manifestations seront présentées au Centre Pompidou Shanghai durant les cinq premières années », indique le communiqué, précisant qu’ « une place importante » serait accordée « à la création contemporaine chinoise », y compris à Paris.

« Le Centre Pompidou apportera son expertise et exercera une mission de conseil et d’assistance tout au long de cette collaboration, notamment dans les domaines du commissariat d’exposition, de la conservation des œuvres d’art, de l’action éducative et de la médiation », poursuit le texte. Une implantation provisoire représente une source de revenus pour la « maison-mère » qui perçoit une redevance, mais elle est aussi une façon pour le Centre Pompidou de valoriser ses savoir-faire et d’être « présent sur les scènes émergentes » pour enrichir sa collection par des acquisitions.

Le Centre Pompidou avait aussi annoncé en 2016 un projet d’implantation à Séoul, mis entre parenthèses par la crise politique qui a touché la Corée du Sud, ainsi que la création en 2020, en association avec la région de Bruxelles, d’un nouvel espace dédié à l’art moderne et contemporain et à l’architecture dans la capitale belge.

Le Quotidien/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.