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[Séries TV] Cage, Fist, Jones et Daredevil réunis dans les « Defenders »


Les "Defenders", quatuor plus torturé et cérébral que ses prédécesseurs, est à l'affiche de la plateforme Netflix. (photo DR)

Plus torturés que les « Avengers », les « Defenders » arrivent sur Netflix.

Après les Avengers, les X-Men et les 4 Fantastiques, une nouvelle bande de superhéros du studio Marvel débarque sur les écrans : les Defenders, quatuor plus torturé et cérébral que ses prédécesseurs à l’affiche de la plateforme Netflix.

Le musculeux Luke Cage, l’un des seuls superhéros noirs, le mystique Iron Fist, la sombre Jessica Jones et l’avocat aveugle Daredevil avaient déjà leur propre série sur le site de vidéo à la demande. Ils sont cette fois réunis, à partir de demain, pour combattre la menace pesant sur New York incarnée par Alexandra (Sigourney Weaver), sans doute liée à une mystérieuse multinationale aux activités tentaculaires, «La Main» (The Hand).

C’est un curieux attelage qui se forme entre ces quatre personnages, chacun habitué à travailler seul, aucun n’étant initialement convaincu de l’intérêt d’une alliance. Lors de leur première rencontre, Luke Cage et Danny Rand (Iron Fist) en viennent même aux mains.

«Ils pensent tous que leur manière de faire est la meilleure», a expliqué Mike Colter, qui interprète Luke Cage, lors d’une table ronde avec quelques journalistes à New York. «Donc parfois, ils veulent forcer les autres à suivre.»

Les tensions sont permanentes au sein du quatuor, avec Jessica Jones et Matthew Murdock (Daredevil) en force centrifuge, prêts à prendre leurs distances à tout moment. Jessica «est très réticente, elle voudrait ne pas être là», a décrit Krysten Ritter, qui campe le rôle de cette jeune femme au passé tourmenté, au goût inattendu pour la bouteille et au vocabulaire fleuri.

Minés par des conflits intérieurs

Pour unir les quatre superhéros, il fallait «une plus grande menace sur New York» que celles auxquelles ont affaire ordinairement les quatre Defenders, résume Mike Colter. «La guerre de New York est là, alors bougez-vous le cul, ensemble», leur intime ainsi Stick, un maître d’arts martiaux qui fait office de guide spirituel pour le groupe.

Intégralement tournée dans la plus grande ville des États-Unis, The Defenders est très imprégné de New York, le vrai, pas la cité fantasmée façon Gotham dans Batman. «Par le passé, on a beaucoup filmé d’endroits qu’on a fait passer pour New York, souligne Mike Colter. Mais si vous êtes allés à New York, vous pouvez tout de suite faire la différence.»

La série se distingue aussi par les conflits intérieurs qui minent chacun des héros. Jessica Jones, notamment, a perdu ses parents dans un accident de voiture, a peiné à trouver sa place dans le monde des superhéros et reste marquée par des «traumatismes et des injustices», explique Krysten Ritter.

Au moment d’être réunis, les quatre Defenders sont tous en transition, en quête d’identité, plus fragiles que solides. Aucun d’entre eux ne porte de costume attitré et reste en tenue de ville.

Pour Krysten Ritter, au sein de l’univers Marvel, The Defenders est ainsi à part, «basé sur la psychologie des personnages».

 

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