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PICelectroNIC de retour aux Rotondes


(Illustration : DR)

Performances musicales, spectacles, concerts et autres installations sonores… Revoilà PICelectroNIC!

Prévu le dernier week-end de la Toussaint, le festival pour «headbanging kids and grooving parents», un des temps forts de la saison des Rotondes, s’étalera sur tout le nouveau site.

Robert Garcia, directeur des Rotondes, a le sens de la formule. «C’est une véritable saison-tsunami», lâche-t-il, lui qui, depuis l’été dernier et l’installation de son équipe au cœur de Luxembourg, observe, étonné, un flux régulier de curieux envahissant le nouveau site. Les Rotondes, nouvelle «place to be»? Il y a de quoi se poser la question au vu de la dernière vague et les 13 000 personnes (!) affamées venues jouer des coudes devant des «food trucks». «Fuck art, let’s eat!», balance ironiquement le maître des lieux qui, au moins, face à cette cohue intempestive, se met dans les meilleures dispositions pour accueillir, dans une semaine et demie, une armée de bambins, tout aussi branchés par la gastronomie avec, certes, un penchant plus prononcé pour le sucre.

En effet, le dernier week-end de la Toussaint se déroulera la septième édition du PICelectroNIC, festival dit pour «headbanging kids and grooving parents», né de la rencontre fructueuse entre le Traffo (et son programme théâtral largement dédié à l’enfance) et l’Exit07 (rendez-vous de tous les amateurs de musiques branchées et singulières). Le principe est assez simple : proposer une kyrielle d’activités sur deux jours, qui plaisent aux petits, tout en évitant que les parents ne s’ennuient ferme et dépensent alors l’argent du ménage à la buvette (ou dans des hamburgers, c’est selon).

Bref, pour synthétiser, PICelectroNIC, c’est un peu comme une «after party» avec des sodas et un DJ déguisé en lapin, sorte de gros goûter d’anniversaire totalement foutraque et déjanté. Pour preuve, la programmation de cette mouture qui vise large et combine performances musicales, concerts, installations sonores, spectacles et ateliers, dans une volonté de combler tous les espaces des Rotondes et donc d’offrir davantage de manifestations. Dans le lot, notamment, et à l’extérieur (sur le parvis), la conteuse Betsy Dentzer interpellera le public et le récompensera, en cas de bonne prise, d’une histoire en direct, accompagnée de musique (Dem Betsy säi Fëscherstand).

À l’intérieur, ça va se bousculer, entre les concerts familiaux (Corbi, Dillendub, Trioman Orchestri et Okonomiyaki, ce dernier projet proposant une version moderne et folle du concert de musique classique), le théâtre interactif (Dong) et bien d’autres réjouissances comme cette performance qui combine danse et graffiti digital. Il y aura aussi moyen de créer de la musique avec des légumes grâce à un synthétiseur grand comme une tablette de chocolat, de participer à un jeu de piste, de jouer au reporter… Et face à une jeunesse surexcitée, on pourra toujours se poser pour une sieste musicale ou souffler dans un coin dit «d’écoute et de détente», tandis que des «embellisseuses» (Pimp Däin Doudou) redonneront un coup de fraîcheur aux peluches les plus fatiguées. Autant d’efforts et d’attention qui méritent bien un passage par le brunch. Et oui, aux Rotondes, on a déjà pris des réflexes.

Grégory Cimatti

Rotondes – Luxembourg. Les 7 et 8 novembre.

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