Accueil | Culture | Neil Young lance son propre lecteur musical (Vidéo)

Neil Young lance son propre lecteur musical (Vidéo)


Le chanteur et guitariste canadien Neil Young a annoncé le lancement de la commercialisation de son lecteur de musique haute-résolution Pono, auprès du grand public aux États-Unis.

NeilYoung

Neil Young bataille depuis plusieurs années pour améliorer la qualité de la musique numérique. (Photo : AFP)

L’annonce de la commercialisation du lecteur Pono, faite lors du salon d’électronique grand public de Las Vegas, est une étape importante dans la croisade que mène Neil Young depuis plusieurs années pour améliorer la qualité de la musique numérique. « Cela signifie vraiment beaucoup pour moi. Cela veut dire que je peux recommencer à écouter de la musique », a-t-il commenté. Depuis quinze ans, je ne pouvais pas écouter de musique car j’entendais seulement ce qui manquait. »

Neil Young est une figure de proue pour certains amateurs de musique qui décrient la baisse de qualité de la musique depuis l’essor du format MP3, qui comprime les fichiers de musique et conduit donc à la perte de données. Certains spécialistes affirment toutefois que l’oreille humaine n’est pas capable de détecter la différence. Après avoir été écoulé à quelque 20 000 exemplaires par le biais du site de financement participatif Kickstarter, le lecteur Pono est désormais vendu en ligne et chez environ 80 commerçants américains au prix de 399 dollars.

Un site internet associé (https://ponomusic.force.com) proposera parallèlement de télécharger environ deux millions de titres dans des résolutions supérieures au MP3.

Neil Young dit n’avoir pas de plan marketing ou d’objectif de ventes. « Je n’ai aucune idée de combien nous en vendrons, a-t-il commenté. Je suis seulement intéressé par le son de la musique. Que les gens en parlent à leurs amis, c’est ça notre plan marketing. »

La star a précisé avoir réussi à lever 6,5 millions de dollars sur Kickstarter pour lancer son lecteur musical, après avoir échoué à obtenir des financements auprès de fonds de capital-risque.

AFP