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Meurtre de l’écrivain Koumandareas : les clés de l’énigme étaient dans un livre


L’enquête sur le meurtre en décembre à Athènes de l’écrivain grec Menis Koumandareas a bénéficié d’un indice inhabituel qui se trouve au coeur même de son dernier livre évoquant le suspect, mis en examen vendredi, a indiqué une source policière à l’AFP.

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Auteur d’une vingtaine de romans, nouvelles et essais depuis les années 60, Menis Koumandareas s’était vu décerner deux fois le prix d’Etat grec de littérature. (Photos : AFP)

Menis Koumandareas, un des auteurs les plus connus de Grèce, évoquait aussi le mobile probable, une transaction immobilière. Agé de 83 ans, il a été découvert mort début décembre à son domicile d’Athènes, étranglé, a indiqué la police. L’auteur « parlait du suspect dans son livre », intitulé Le trésor du temps, a indiqué une source policière à l’AFP.

Le suspect, âgé de 25 ans, a été mis en examen vendredi pour le meurtre dont il nie la préméditation. Il connaissait l’écrivain depuis six ans et ce dernier l’aidait régulièrement en lui prêtant de l’argent, a indiqué son avocat à la presse. Dans son ultime roman, à connotation autobiographique, Menis Koumandereas met en scène ses liens avec un jeune homme originaire de Roumanie, comme le suspect. Il évoque également la vente d’un bien immobilier, après la mort de sa femme, dont le produit serait le mobile de l’agression mortelle.

Menis Koumandareas avait été découvert mort, étranglé, avec des traces de coups au ventre et au visage, le 6 décembre, dans son appartement de Kypseli, quartier populaire d’Athènes. La police soupçonne le jeune homme, ainsi qu’un complice également arrêté, d’avoir voulu lui soutirer l’argent de la transaction. Le meurtrier présumé reconnaît avoir rencontré la victime le soir de sa mort mais affirme qu’il est décédé en chutant dans son appartement.

Auteur d’une vingtaine de romans, nouvelles et essais depuis les années 60, traduit dans de nombreuses langues, Menis Koumandareas s’était vu décerner deux fois le prix d’Etat grec de littérature.

AFP

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