Le LuxFilmFest s’est achevé ce week-end avec la double victoire du drame de guerre Quo Vadis, Aida?. Et en dépassant les attentes de fréquentation, en salle comme en ligne.
Plus qu’un soulagement de la part des organisateurs, c’était une vraie victoire pour la culture. La onzième édition du LuxFilmFest s’est achevée hier soir avec la projection de There Is No Evil, de l’Iranien Mohammad Rasoulof, Ours d’or 2020 au festival de Berlin. De quoi répondre par l’affirmative à Sam Tanson, qui évoquait, pour le meilleur ou pour le pire, que cette édition était «un pari», après la décision crève-cœur de l’arrêt prématuré de l’édition précédente, mais aussi en raison de l’élaboration d’un festival hybride, une première en Europe depuis le début de la pandémie de Covid-19. Un enjeu répété, samedi soir, par Alexis Juncosa, directeur artistique du festival : «En nous lançant dans l’aventure hybride, on ne savait pas quelle serait la réponse du public.»
Dans une époque où le danger et la torpeur se traduisent par la froideur des chiffres, ceux du onzième LuxFilmFest ont de quoi remonter le moral : 4 200 spectateurs en salle, pour un taux de remplissage estimé à 80 %, dépassant ainsi «les attentes d’un événement réalisé dans un contexte sanitaire sensible». À titre de comparaison, l’édition précédente, stoppée quatre jours avant son ...
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