Claude Schmit (*1947) n’est pas un inconnu dans le petit monde littéraire grand-ducal. Après La Tristesse du hibou (2012), il a publié Elle dit seulement : viens (2013) et Émile – Un enfant des lumières (2014). L’auteur resté fidèle à sa maison d’édition et vient d’y publier son nouveau roman Reynaert au pays des merveilles (ISBN 978-9995937-18-8), doté du premier prix 2014 du Concours littéraire national.
Cette nouvelle œuvre est une pérégrination dans les interrogations intérieures de l’auteur. Au pays de Léon Reynaert, de nouvelles questions conformistes se posent sur le Luxembourg, son identité et son avenir. Voilà comment le livret (231 pages) se présente sur la 4e page de couverture : «Reynaert ne sait plus. Il voit changer le visage du pays de son enfance et de ses ancêtres. Il se pose des questions sur le Luxembourg, son identité, son histoire, son grand écart et son avenir. Qu’est-ce qu’un peuple, une nation ?»
Tant de citoyens n’arrivent pas à lier patriotisme, cosmopolitisme, empathie et sens critique, puisque personne ne les encourage à rechercher des réponses dans un esprit d’ouverture. À l’instar du mouvement allemand Pegida dit «citoyens contre une islamisation de l’Occident», l’auteur qui a étudié la philosophie et qui a poursuivi des études théâtrales se limite à les accompagner dans leur quête.
Le jeudi 14 avril, à 19h30, il lira des extraits de son œuvre au CNL de Mersch et s’entretiendra avec Frank Wilhelm, professeur émérite de l’université du Luxembourg.
Jean Rhein