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[Luxemburgensia] Préservation des friches minières


Charles et Jules Collart ont hérité en 1841 l’usine de Dommeldange. En 1856 les frères acquièrent d’importants terrains à minerai de fer (minette) à Rumelange, Tétange et Esch-sur-Alzette. La même année, ils obtiennent le haut fourneau de Steinfort construit par Guillaume Pescatore.

La mise en œuvre du procédé Thomas, consistant dans la déphosphorisation de la fonte dans les usines sidérurgiques luxembourgeoises permet à la fois la valorisation considérable de la production d’acier, une relance importante de l’agriculture par la disponibilité d’un engrais et des recettes importantes pour le budget de l’État.

Les informations sont fournies par la récente brochure éditée à l’occasion du 25 e anniversaire de l’Entente mine Cockerill Mine Katzenberg à Esch. Du passé industriel à la préservation d’un site (ISBN 078-99959-0-306-0).

La préservation du site est passée par les protestations d’un mouvement citoyen dans le quartier «Hiehl» de la Métropole du fer qui –  à l’instar du mouvement pour la constitution de la Kulturfabrik (l’ancien abattoir de la ville)  – a su «convaincre» tant les autorités locales que les administrations en charge de la protection de la nature (Eaux et Forêts) du bien-fondé de son action.

Aujourd’hui les bénévoles regroupés en association (qui a tenu, hier, son assemblée générale) entretiennent un musée faisant revivre le monde du travail dans les anciennes mines et forges. Restent à découvrir par la population eschoise les nouveaux sites d’Ellergronn.

Jean Rhein