Accueil | Culture | [Luxemburgensia] Le petit monde de Don Hoscheit

[Luxemburgensia] Le petit monde de Don Hoscheit


Sur 85 pages, Jhemp Hoscheit se lance dans la satire avec Sorry fir deen Duercherneen. Satiresche Réckbléck op 2016. (ISBN 978-99959-42-21-2). Lorsque la politique politicienne se prend au sérieux, la satire peut s’éclater.

Le communiqué de presse annonce des commentaires satiriques sur les événements de l’année 2016 à travers le monde. Nous retrouvons plutôt le pot-pourri. Le livret se présente sous forme d’un plaisant dialogue entre deux personnages. Le texte a été mis en scène pour la première fois par Jhemp Hoscheit et le musicien Jules Arpetti le 26 janvier dernier au Centre national de littérature (CNL) à Mersch.

Jhemp Hoscheit prouve que le meilleur de la satire est aussi un domaine de la littérature. Dans un style qui rappelle la défunte représentation théâtrale «Lëtzeburger Revue» des Pik et Pop, etc., Jhemp Hoscheit passe en revue les principaux sujets de l’année (la séparation de l’Église et de l’État, les crashs à la Cour grand-ducale…). Ses observations ne manquent pas de pertinence drôle lorsqu’il se demande si Doris Drescher n’avait pas finalement érigé un monument en l’honneur d’Enrico Lunghi.

Difficile d’imaginer que les populistes et les trolls des réseaux sociaux partagent l’humour de Hoscheit.

Nous nous plaisons à imaginer les grincements de dents du politicien en herbe et soi-disant étudiant en histoire viré de son propre parti, ainsi que de son père spirituel, l’agent double infiltré tout aussi bien dans ledit parti qu’à la Chambre des députés. Mais patientons jusqu’à la rétrospective de 2017.

Jean Rhein