Accueil | Culture | Le sorcier « trop fatigué » pour… ressusciter un cadavre

Le sorcier « trop fatigué » pour… ressusciter un cadavre


Drôle d’histoire au Kenya : des villageois se sont plaints de la résurrection « ratée » d’un cadavre par un sorcier, trop « fatigué » pour accomplir son œuvre…

Sorcier

Pour rassurer les villageois, le sorcier disait avoir déjà rendu la vie à cinq morts… (Photo : archives AFP)

Au début, tout a commencé par une grande fête donnée jeudi. Des dizaines d’habitants du district de Kwale, au sud-est du Kenya, dansaient et chantaient en attendant de voir le « miracle » se produire, rapporte ce vendredi le quotidien kényan Star. « Nous n’avons jamais vécu une chose pareille, nous voulons le voir de près », a déclaré le doyen du village, Ndaro Kokota, avant que le sorcier Samuel Kanundu n’entame son œuvre mystique. À savoir, rendre la vie à un cadavre…

La cérémonie bat son plein et le mage, confiant, dit avoir à son actif la résurrection de cinq personnes. Il a assure aux villageois qu’il fera revivre « avant le coucher de soleil » un homme mort… en octobre 2013 ! Sauf qu’évidemment, à mesure que la journée avance et que rien ne se passe, les villageois finissent par perdre patience et s’énerver. Le sorcier leur demande d’attendre, expliquant qu’il est « fatigué ».

« Dites-nous la vérité », a alors crié la foule, selon le journal. « Vous ne devriez pas nous faire perdre notre journée comme ça », ont vilipendé les villageois déçus du drôle de spectacle. Magnanime et compréhensive, la famille de l’homme décédé a expliqué que le processus de résurrection avait cependant pu être compliqué par les circonstances du décès : le défunt aurait en effet été « tué par une sorcière qui a caché son cadavre » sous un bananier…

Ça, c’est ce qu’on appelle l’ironie du sort !

Le Quotidien Web/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.