Du 21 au 24 avril, le festival Le Livre à Metz, Littérature & Journalisme aura pour invités d’honneur Tahar Ben Jelloun et Jean-Claude Carrière.
Après avoir exploré en 2015 le thème du « mauvais genre », le festival Le Livre à Metz-Littérature & Journalisme met cette année « Bas les masques ! ». Du 21 au 24 avril, ce festival classé en décembre par Livres Hebdo parmi « les dix rendez-vous littéraires à ne pas manquer en 2016 » devrait réunir 200 auteurs et proposer au public plus de 70 rendez-vous.
« On souhaitait être dans la même dynamique que l’an passé avec une programmation variée, populaire et exigeante. Le thème que nous avons choisi est une invitation à la fête mais aussi au dévoilement, à la révélation, à traverser les apparences », défend Claire de Guillebon, nouvelle programmatrice du festival.
Maylis de Kerangal et Cascadeur
Inaugurée le vendredi 22 avril sous le chapiteau de la Grande Librairie, place de la République, cette 29e édition aura pour invités d’honneur les écrivains Jean-Claude Carrière et Tahar Ben Jelloun qui se prêteront tous les deux à l’exercice du grand entretien à l’église de Saint-Pierre-aux-Nonnains. En bande dessinée, c’est François Boucq, à qui l’on doit notamment le personnage Superdupont, qui sera présent. La littérature jeunesse pourra compter sur le duo Fred Bernard et François Roca, également lauréat du Prix Graoully pour son album Anya et le Tigre blanc.
Plusieurs temps forts viendront rythmer Le Livre à Metz, à commencer par un bal masqué organisé en amont du festival, le samedi 16 avril à partir de 22h à l’espace TCRM-Blida. En amont toujours, la romancière Christine Angot, figure emblématique de l’autofiction, viendra lire ses textes à l’Arsenal le jeudi 21 avril avant de céder la place le vendredi à 21h à la romancière Maylis de Kerangal en duo avec l’artiste messin Cascadeur.
Enfin, c’est un coup de projecteur très fort qui sera donné sur l’Irak avec la présence à Metz de quatre plasticiens irakiens et du grand maître de l’oud Naseer Shamma. Une table ronde, organisée le samedi 23 avril à 10h30 à l’Arsenal réunira, notamment, Jean-Pierre Perrin, grand reporter à Libération , spécialiste de l’Irak et le romancier irakien Ali Bader autour de la question de l’art et la guerre ou comment continuer à créer dans l’enfer de la guerre.
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G. C. (Républicain Lorrain)